Arraste en GudarJe fais face à l'assassin mort, penché par la fenêtre comme si elle se reposait dans un hamac. La lettre de Selinor dans ma main, j'essaie de faire des plans, mais je suis trop fâchée, mon esprit tourbillonne trop pour penser.
Si mon beau-père sait ce qu'on faisait ... celle ne serait pas la seule assassine.Jacinto Esteve, mon beau-père, est un homme avec d'énormes appétits sexuels. Personne ne peut dire combien d'enfants il a.
Je dois partir, et vite.« Casse-toi, Selinor ! » Je jure, faisant un visage amer.
Je regarde mon bureau, couvert des folios pleins de notes sur mes élèves: des filles nobles à qui j'enseigne la danse et la poésie lyrique. Mais, dans les boites et les tiroirs secrets sont :
... huit ans de secrets
... de notes
... de preuves
... d'observations
... détails quotidiens
... cadavres dans les placards d'Arraste
Tout organisé et catalogué.
Je dois partir, et vite, comment puis-je les emmener loin d'ici ?« Clac ! »« Mince ! » Je siffle entre mes dents en entendant le son d'un second assassin grimper sur mon balconnet.
J'arrache deux bouteilles d'alcool particulièrement fort...
Terre brulée, alors. Je débouche une bouteille.
« Tu devrais partir ... » dis-je à le corbeau, jetant d'alcool sur mon bureau et mes fichiers. Le corbeau me regarde, puis se retourne pour bouffer.
« Clac ! » La deuxième assassine monte sur mon balconnet.
« Mince ! » Heureusement, mes chambres ont une troisième fenêtre. Je frappe l'acier au silex et les flammes jaune-vert se propagent rapidement sur mon bureau. Aussi vite, un nuage de fumée violette émerge du feu. Je me couvre le nez.
L'armoïnacán est cher ici, mais il y en aura beaucoup à BergaraL'assassin me vue, elle lance
un dague qui me poignarde à la cuisseattaque : 17 dégâts 7.
Je jette la deuxième bouteille à l'assassine. Elle essaie de se protéger avec son bras, mais la bouteille s'écrase sur son coude, la trempant dans la liqueur amère.
« Beurk ! »La fumée violette s'élève vers l'assassin, presque comme si elle voulait être inhalée. Ses pupilles se dilatent et elle titube vers moi à côté de mon bureau. Les flammes affamées sautent sur elle et elle bat ses bras, trébuchant à travers la pièce.
« Aieee ! »J'arrache le poignard de ma jambe, récupère la statue sur le sol et me dirige vers la troisième fenêtre.
J'atterris dans la rue juste au moment où le rideau succombe à une boule de flamme jaune-verte, tandis qu'un corbeau et deux assassins potentiels tombent dans un enfer emmêlé.