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Message Publié : 20 Mai 2020, 01:28 
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« J'avoue, si c'étaient mes soldats, je dirais la même chose à propos d'une tournée des pubs.

Prenant des écuyers, c'est très bon, très gentil, pour les orphelins et pour vos soldats à la fois. Un problème c'est ces orphelins d'un moyen âge sont déjà... Erm... ils ont déjà été promis comme apprentis. Une dizaine, nous peut-être puissions l'arranger.

Parler des plus vieux, quoi pensez-vous de l'idée d'un collège du guerre? Si l'argent vous inquiète, la troupe de théâtre peut lever des fonds. »
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Message Publié : 20 Mai 2020, 01:56 
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Commandant de la garnison de Bergara
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« Ce n'est pas le financement qui me dérange le plus ...
Les enfants qui ont plus de 12 ans ...
Si au moins ils savaient ... se tenir ... ou quelque chose ... »

« Et généralement, la perte de leurs parents s'est fait de façon brutale ...
Cela laisse des traces ... »

« Alors, oui, dans certains cas, il est possible de retourner cette douleur pour leur donner du courage.
Mais ce n'est jamais certain.
Et donc je ne peux pas m'engager à les prendre. »

« Mais vous, vous êtes un vétéran ...
Pourquoi ne vous chargeriez pas de leur éducation ? »
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Message Publié : 20 Mai 2020, 20:46 
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Quand les gens seraient en désaccord avec Indibil, il utilise souvent une astuce discursif : dit « oui et … ». Je pense que c’est un moment où je pourrais l’utiliser pour persuader ce dy Calvo.

« Oui, commandant dy Calvo, vous avez raison : si personne ne fait rien, ces orphelins d’un âge élevé néanmoins savent déjà se tenir. Ils peuvent mendier, ramasser des poches … les forts peuvent devenir des bandits de grand chemin plus tard … les intelligents peuvent devenir des escrocs et des charlatans. »

Je m'incline sur ma chaise, considérant mon vin pendant que je le tourbillonne dans le verre. « Nous pouvons peut-être éviter ces mauvaises carrières si nous construisons une école hors des murs, et les orphelins et leurs tuteurs apprendront à combattre les roknari plus tôt que tard. Et s'ils sont massacrés parce qu'il n'y a pas de soldats du fils pour les garder et les instruire, eh bien, le problème des orphelins sera résolu. »

« Si vous deviez les prendre par la main vous-même, certains peuvent ne pas devenir de grands soldats, à cause de leurs âmes endommagées … » Je pose mon verre et verrouille les yeux avec le commandant. « Mais, je vous demanderais : ne sommes-nous pas, tous des soldats, endommagés ? Moi, j’ai perdu le compte des amis et des ennemis que j’ai vus se noyer dans leur propre sang, il y a déjà de nombreuses années. »

Je me penche et rapproche ma chaise du commandant, continuer avec une voix basse. « Avant-hier, mon ami et moi avons tué quatre hommes, quatre roknari, et j'étais plus inquiet de creuser leurs tombes que de renverser leurs crânes et d'ouvrir leurs veines…
Alors, je vous le demande, refuseriez-vous vraiment à quelqu’un de se battre à cause de son âme endommagée ? »


Je laisse enfin un espace vide pour la réponse du commandant, mais tout ce que je peux penser est : est-ce que je viens d'appeler Indibil mon ami?
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Message Publié : 20 Mai 2020, 21:10 
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« Habile stratège ! » Il se recule pour s’adosser mieux au dossier de sa chaise.
« Vous avez mille fois raison !
Bien sûr ... »
il formule ses pensées en parlant
« Ces malheureux orphelin, sans une main dévouée pour les guider finiront par devoir se débrouiller par eux même pour survivre et vivront d'expédients, de larcins et se retourneront contre la ville qui les aura abandonné ... »
Il chasse ses pensées en secouant la tête
« Et j'aurais du le comprendre par moi-même la première fois que vous avez parlé d'école et d'instruction ... »
Il se penche en avant pour sourire à Marçal : « Envoyez-moi tous les fils de 8 ans ou plus. Nous les accueilleront ici. »
En se resservant en légumes il ajoute : « Je ne peux pas diviser l'effectif pour sécuriser l'extérieur de la ville. »
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Message Publié : 20 Mai 2020, 21:28 
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Au moment où Marçal s'aprête à lui répondre, il l’interrompt avec un sourire narquois : « Mais les filles, je ne peux pas m'en charger. »

« Vous devrez leur trouver des emplois ou les prendre avec vous dans votre troupe d'artistes quand vous quitterez la ville. »
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Message Publié : 20 Mai 2020, 21:56 
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dimanche 18 septembre 1466 , 11:45
Je me lève, prends la main et le coude de dy Calvo dans une poignée de mains et je dis : « vous avez fait avancer votre carrière et aidé votre ville aujourd'hui. Vous vous souviendrez de ce jour, dans des années, vos rangs seront gonflés de jeunes guerriers ! » Je souris chaleureusement alors que nous nous regardons.

Lorsque l'échanson arrive avec la tarte aux pommes, je le prends à nouveau par le poignet, tape une pîvaz d'argent dans sa paume, cligne de l'œil et dis: « la prochaine fois, n'oublie pas de tester le vin pour le poison. Bois plus profondément pour moi. »
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Message Publié : 21 Mai 2020, 04:36 
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JRam144 a écrit :
18 septembre, 1466 14:40 heures

J'ai déjà visité plusieurs aubergistes de Bergara pour organiser des spectacles et négocier des boissons et de la nourriture pour le public, pour les aider à ouvrir leurs bourses. Maintenant je commence à visiter les artisans, pour voir leurs ateliers, parler seul à seul, et les scruter à plus près.

En premier, le maréchal ferrant Teodor Berbel.

« Monsieur Berbel ! Ravi de vous revoir. Puis-je vous accompagner pendant que vous travaillez et discuter des qualités que vous recherchez chez les apprentis ? » Mes yeux scannent l'atelier.

Citer :
Teodor Berbel H Maréchal ferrand
Carac :
For 18 Con 6 Sag 17
Dex 13 Int 10 Cha 13
Alignement : Loyal Bon
bourré d’oseille Cette personne est en mesure de prendre plus d'apprentis que ses concurrents,
d'ailleurs cela lui fait penser à l'ouverture de son prochain magasin
qui était retardée par manque de personnel …
Places : 4
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Message Publié : 21 Mai 2020, 05:00 
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Maitre Berbel est un homme vaste, dans ses mouvements comme dans sa personnalité exubérante.
Son atelier est ouvert, de par sa nature. Ferrer les chevaux demande presque plus de place autour de l'atelier que ce qui est nécessaire autour de la forge elle-même pour stocker les outils, le combustible, et bien sûr les matières premières à l'exercice de cet artisanat si quotidiennement utile. La présence d'une écurie de louage, en face, de l'autre côté de la rue, est probablement fort utile.
Un garçon d'une dizaine d'années active le soufflet pendant qu'un autre à peine plus âgé surveille les fers qui attendent au feu, les retournant parfois délicatement avec de grosses pinces.

« Ces deux-là débutent tout juste » Norat Cobos H ( 8 ans ) et Feliç Alegre H ( 9 ans et demi ) présente le maréchal-ferrant
« la résistance à la chaleur et les muscles pour marteler proprement, ça s'acquière avec le temps.
C'est pourquoi il me les faut « jeunes » pour commencer l'apprentissage correctement. »



Il embarque Indibil par une grande claque sur l'omoplate qui le propulse dans la cour.
Après quelques pas erratiques où il a bien cru plonger au sol, le visiteur parvient à rétablir son équilibre pour assister en position verticale à la suite :
« Ceux-là sont avec moi depuis presque 4 ans » Joachim Sotes H ( 12 ans et demi ) et Nari De Prado H ( 13 ans ) dit l'homme en désignant fièrement deux adolescents de 12-13 ans luttant avec un cheval qui refuse de se laisser attacher à l'anneau scellé dans le mur.
L'exercice met en valeur leurs formes déliées et la musculature naissante de leurs épaules confirmant la déclaration les concernant.

« Mais j'en ai aussi 2 qui sont presque prêts à s'établir … » Alèissi Restrepo H ( 15 ans ) et Joao Company H ( 17 ans )
Il conduit Indibil vers l'arrière de son installation où les deux plus âgés déchargent un chariot de barils petits mais manifestement fort lourds..
« Presque ... pas tout à fait ... mais je voudrais ouvrir un autre atelier de l'autre côté de la ville ... » il attrape sans effort apparent un des barils sous le regard envieux de ses apprentis pour le porter à l'épaule jusqu'à l'arrière de la forge.

« Je pourrais y installer Joao qui superviserait « Feliç et Joachim » une semaine sur deux et « Norat et Nari » l'autre moitié du temps.
Et ici je pourrais garder un œil sur Alèissi qui s'occuperait des deux mêmes équipes quand ils ne sont pas là-bas.
Joao a encore des progrès à faire pour la tenue des comptes, mais Alèissi doit surtout apprendre à répartir les tâches pour que je puisse lui proposer son propre atelier. »

Il dépose le baril sur un établi et commence à aligner des moules en forme de lingot
« Pour l'instant, ils se connaissent bien tous les 6, et ils ont l'habitude de travailler ensemble. Comme ça je peux vous prendre 4 petits. On va commencer par leur apprendre à reconnaître les qualités de minerais, les couleurs et les températures de chauffe, à activer le soufflet ... » Il prépare son creuset pendant que ses grands apprentis apportent un petit baril en le portant à deux, en soufflant beaucoup et en ouvrant grand leurs oreilles.
« Ah ... ça va me donner une nouvelle jeunesse ! Je me sens déjà revivre ! »
Se frottant ses grandes mains d'impatience enthousiaste, il demande alors à Indibil :
« 4 petits gars, plutôt malins, qui ont envie d'apprendre un beau métier et de trouver leur place dans la vie.
Voilà ce qu'il me faut ! »
Il fait signe à ses apprentis de prendre le relais sur la préparation des nouveaux lingots de fer et ramène Indibil vers la forge où il actionne le soufflet à grands gestes puissants qui font reculer les deux petits et rougir le métal
« Vous me les donnez quand ? Aujourd'hui ! pour le dîner ou avant ?! » Il indique à ses petits apprentis des choses à voir dans la forge. Sagement, ils acquiescent pour confirmer qu'ils ont vu ce qu'il y avait à voir.
« Ça permettrait de faire connaissance autour du repas, et puis ma femme pourra s'occuper de prendre leurs mesures pour les habiller correctement à partir de demain.... » conclut-il avec un bonheur manifestement aussi énorme que le reste de sa personnalité.
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Message Publié : 21 Mai 2020, 17:16 
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Cette situation a l'air trop belle pour être vraie. Mais je sais que j'ai tendance à voir un mauvais côté même quand il n'existe pas. Je dois enquêter plus.

Remboursant sa manière chaleureuse et grégaire avec la mienne, je trompette : « Quelle joie de voir des garçons aussi industrieux travailler ensemble comme une famille, liés par le devoir et l'artisanat. Ça me rappelle ma famille ... je suis le septième fils du maison Solanilla ... Ah... si ma famille était plus coopérative et moins violente ! » Je ris et le claque sur l'omoplate, bougeant à peine l'homme robuste.

Je me retourne, face à Maitre Berbel, et d'une voix normale, je lui demande : « avez-vous des enfants ? Quand il y en a plusieurs ensemble, des ennuis peuvent survenir.
Parlez-moi un peu, s'il vous plait, de votre philosophie de la discipline. »


J'écoute sa réponse, hochant la tête. Quand il a fini, je demande : « il me semble que Joao et Alèissi vous aideront à élever et à instruire les nouveaux garçons. Puis-je interrompre leur travail pour discuter un peu des apprentissages ? »

Edité : 21 Mai 2020, 21:21 par JRam144
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Message Publié : 21 Mai 2020, 17:38 
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La question de sa progéniture lui arrache un soupir de désespoir à fendre l'âme la plus endurcie : « Nous aurions bien voulu ... mais non. nous n'avons pas d'autre enfants que nos apprentis. »

« Heu ... » Il regarde vers le fond de l'atelier : « Je ne voudrais pas qu'ils se blessent pendant qu'ils manipulent le métal fondu.
C'est que ça brûle méchamment... »
il propose :
« Attendez qu'ils viennent vous voir, je vous les enverrais quand ils auront terminé ce qu'ils font présentement.
Parlez aux autres en attendant si vous voulez ... »


Sur ces mots, il rejoint les plus grands pour les aider dans leur délicate mission.
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Message Publié : 21 Mai 2020, 17:41 
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Je sais qu'il n'a pas répondu à la question de la « discipline ».
Mais il semble au moins concerné par celle de la « sécurité »
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×1 Message Publié : 21 Mai 2020, 21:45 
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Je souris au dos de cet homme massif. J’espère qu'il est aussi bon qu'il semble ... peut-être que sa femme voudra quelques filles l'aident à la maison.

Je vais aider Joachim et Nari à calmer le cheval. Pendant que nous travaillons, je leur pose des questions sur la vie quotidienne :
« ... Quand vous ne travaillez pas, qu'est-ce que vous aimez faire ?
... La maîtresse, comment cuisine-t-elle ?
... Que pensez-vous de le fait que le maître prenne plus d'apprentis ?
... Quand vous faites un erreur, comment le maître vous corrige-t-il ?
... Jouez-vous avec des autres enfants, ou avec le maître ? »


À mon avis, ce genre de question inoffensif a plus de chances de découvrir la vérité qu'une question plus pointue. Je souris chaleureusement, les regardant pour des traces de traumatisme, de honte ou de malhonnêteté.

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dressage: JRam144 lance 1d20+4 et obtient 18 (14) ou je simplement "les aider"
dit-moi si tu veux un jet du perspicacité ou qqc.
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Message Publié : 21 Mai 2020, 22:53 
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Le cheval est rétif mais grâce à l'aide d'Indibil les jeunes adolescents finissent par parvenir à l'attacher.
« L'apprentissage, ça occupe bien, vous savez ! »
« On travaille pas mal la journée, et le soir on est souvent crevés ! »
« Genre on a à peine finit nos assiettes qu'on file profiter d'un repos bien mérité »
« Sauf que c’est pas garanti que ce soit la fin de la journée ! »
« Parce que le Père Totor, quand il te prévient qu'il fait l'interro le lendemain, »
« Ben tu en rêves toute la nuit des trucs qu'il t'a appris et dont il faut que tu te souviennes ! »
« Sauf si t’arrives même pas à rêver, tellement t'es en pleine digestion »
« Faut dire que la Mère Bella ... elle a pas bien le sens des proportions »
« Elle essaye de nous servir presqu'autant que sa montagne de mari »
« Et le pire c'est que ... »
« Comme c'est toujours trop bon ... »
« On a du mal à s'empêcher de finir nos assiettes. »
« N'empêche, on a pas un pic de gras » en exhibant fièrement sa silhouette souple et ses débuts de biscotos
« Arrêtez de vous vanter les minus » dit amicalement Joao aux adolescents en arrivant.
« J'ai entendu certaines de vos questions, Monsieur. » dit-il à Indibil
« Mais je n'ai pas bien compris celle concernant les « corrections » ...
Ici, le maître corrige nos erreurs en nous expliquant ce qu'on a fait pas bien.
Et pour tout dire, s'il a vraiment besoin de nous punir ... on doit rester assis sur le plateau du chariot à réfléchir en attendant d'avoir trouvé la meilleure façon de se faire pardonner la connerie qu'on a faite ... »
Il se gratte piteusement la nuque en grimaçant
« J'y ai eu droit quatre ou cinq fois ... et c'est vrai que j'avais sérieusement déconné,
comme la fois où j'ai renversé tous les encriers dans l'eau de lessive
parce que j'en avais marre de faire les comptes de l'inventaire ...
Je me suis tapé la fin des comptes et 6 mois de lessives pour me faire pardonner ...
Mais c'est moi qui l'ait choisi ...
La connerie comme la réparation. »
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Message Publié : 22 Mai 2020, 00:16 
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« Jouer ... Travailler ...
Y a pas toujours grande différence, vous savez ... »
complète Alèissi en se joignant au groupe
« Maître Teodor nous enseigne surtout le plaisir du métier. »

« Par contre, les nouveaux ...
Est-ce qu'ils en ont envie, eux, de venir ? »
demande Nari
« Parce que ... ici ... c'est un vrai travail qu'on apprend. » rétorque Joachim
« Et artisan c'est une vraie responsabilité. »
« Surtout maréchal ferrant !
Il s'agirait pas de blesser un cheval. »

« Ni directement en le ferrant
Ni qu'il se blesse parce qu'on a fait un travail de cochon... »


Les enfants parlent à l'unisson, mais sans jamais se couper la parole.
Quelle que soit la façon dont Teodor Berbel s'est débrouillé pour les faire travailler en équipe, manifestement cela fonctionne parfaitement.
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Message Publié : 22 Mai 2020, 15:39 
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J’interagis avec les frères ferrants, écoutant, hochant, souriant. Je suis ému par les liens entre les jeunes hommes, la façon dont leurs travaux se soutenaient et se nourrissaient les uns les autres. C’était exactement quoi ça ressemblait : une vraie famille.

Regarde comment les jeunes l’adorent ! Et ce n’est pas à cause de son titre de « maître », mais parce qu’il les adore aussi. Et alors, ils le suivent à cause de son métier : ils veulent vraiment apprendre, car ils voient sa maîtrise. Finalement, il reproduit son leadership en habilitant aux garçons plus âgés à diriger les autres. Mon esprit tourbillonne d’implications …
… Si mon père avait été comme cet homme, qu’aurait-il été ? Si mes frères s'étaient assis dans le chariot et avaient réfléchi à leurs erreurs, en quoi ma vie aurait-elle pu être différente ?Un sourire saugrenu scintille à travers mon visage.
… Je dois suivre cet exemple, ce parangon, lorsque je dirige ma propre troupe !
… Comment reproduire son leadership chez les autres artisanes de Bergara ?


Je reviens parler au maître quand il s’arrête de son travail : « Teodor, je vous amènerai les orphelins dès qu’ils seront prêts. D’ailleurs, ta femme, à quoi pense-t-elle de prendre deux ou trois petites filles pour l’aider à la maison ? »

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J'ai d'autres questions ... allons-y, dialogue !
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Message Publié : 22 Mai 2020, 16:38 
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Maréchal ferrant (riche)

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Le début emplit le forgeron de plaisir, par contre la suite l’embarrasse : « heu ... Ma femme ? »
« des filles ? »
Affolé, il regarde en direction des garçons qui s'affairent dans la cour
Le cours de ses pensées est difficile à démêler mais cela n'augure rien de bon.

« des filles ? » demande-t-il d'une petite voix
« On en a jamais parlé avec ma femme ... »
Il est assez embarrassé
« P'têt bien que ça lui ferait plaisir d'avoir une fille, pour changer, mais ... »
Il regarde Indibil avec une grimace désolée
« Vous croyez pas que ça risquerait de faire de l'agitation avec mes garçons ? »
« Même s'ils savent qui sont leurs parents respectifs, et qu'ils ne sont pas frères par le sang,
c'est assez souvent qu'ils fonctionnent comme des frères. »


« Mais avec une fille ....
ou même plusieurs ...
Ils risquent d'être déchirés face à une sœur qui n'en serait pas tout à fait une ...
Vous comprenez ? »
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Message Publié : 22 Mai 2020, 17:46 
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« Ce que je comprends, c’est que tu es un vrai père à ses garçons. » Je mets ma main sur son épaule énorme. « Est-ce qu’une sœur causerait des problèmes pour tes fils ? Peut-être. Des problèmes qu’un peu du temps à l’arrière du chariot n’a pas pu résoudre ? » Je hausse les épaules.

« Parles-en avec ta femme. Je ne te persuaderai pas. Je fais confiance au jugement te toi et de ta femme. Laisser un mot à la loutre farcie. »

« Un autre chose… j’admire beaucoup le travail que tu fais avec tes apprentis, la façon dont tu les diriges, les instruises, et les élevés. Si les autres artisanes ont des problèmes avec leurs orphelins, peux-tu les aider, les consulter sur la façon de diriger les jeunes ? »
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Message Publié : 22 Mai 2020, 23:05 
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Maréchal ferrant (riche)

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« J'en parlerais avec mon épouse. » confirme-t-il.

« Si les autres ont des problèmes ? »
...
« Je suis pas du genre à me mêler des affaires des autres ...
S'ils viennent me trouver pour demander conseil, je leur répondrais, oui, d'accord ... »
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Message Publié : 23 Mai 2020, 04:23 
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« Tu es un homme qui a gagné le droit d'être fier de ta famille. Tu ne dois pas le considérer comme « mêler des affaires des autres ». Tu as le droit de guider les autres, grâce à ton expérience et de tes succès. »

Si Teodor m'invite à rester pour le repas du soir, je refuse poliment, même contre ma forte envie de continuer à interagir avec ce parangon de paternité et sa famille. Mon temps est particulièrement chargé.

Même si son atelier n’est pas le plus proche, j’ai envie de visiter Arnauld Marcos l’armurier. Je peux visiter un ou deux artisanes avant de rentrer la loutre farcie, et je veux discuter de ses idées sur la monétisation et les orphelins, voir ses marchandises et profiter de sa conversation scintillante. Je pourrais peut-être acheter un bouclier à Marçal en cadeau. Haha, comme s'il vendrait jamais son pardon.
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Message Publié : 23 Mai 2020, 06:21 
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Armurier

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dimanche 18 septembre 1466 , 16:15

l'Armurerie Marcos est dans la rue où se rassemble l'essentiel des artisans du métal que compte la ville.
C'est presque de l'autre côté de la ville par rapport à l'atelier de Maître Berbel. Constatant cette distance, Indibil comprend parfaitement le désir de ce dernier d'ouvrir un autre atelier.
Au hasard des rues, il peut mesurer que la population en ville est surtout composée de petits commerçants et de soldats.

En arrivant, il trouve une boutique propre et nette.
Arnaud Marcos en personne l'accueille : « Bonjour Messire, quel article vous faut-il ? »
Indibil comprend rapidement que le commerçant ne le reconnait pas.
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