Elle n'est pas gênée parce que elle n'est pas Dolores ! Qui est celui qui se fait passer comme elle ? Je prépare mon piège, laisse tomber l'imposteur.
« Combien de temps ? C'est déjà cinq semaines, non ? » Hochant la tête :
« Oui ... ça fait trop longtemps. Tu est retourne avec monsieur dy Caribastos et la « troupe templier » ? Que fais-tu ici ? »Voilà comment elle cherche des informations, sous prétexte de faire la conversation. Laissez-moi faire de même, découvrez ce qu'elle sait d'autre. Me raclant la gorge, je continue :
« Bien sûr ! On est ici pour chercher la chuchoteur au corbeaux, tu la sais ? »Elle fronce les sourcils avant d'adoucir son expression.
Ô voilà ! Elle ne s'y attendait pas. « La chuchoteur au corbeaux ... c'est un nom que les orphelins de Bergara utilisent pour la prêtre du bâtard. Comment connais-tu ce nom ? » « Peu importe. Et que sais-tu de cette chuchoteur ? »« Elle ... est un personne polyvalent. Elle nourrit et enseigne toujours les orphelins, leur apprend le théâtre, les chansons, comment trouver un abri dans les rues ... »Et cette connerie théâtrale, c'est son idée ?« Heureux que tu m'as trouvé ! Vous partez tous pour Cardegoss dans une semaine, non ? » Essaie-elle de changer de sujet.
Grrr. C’est le « coin coin » d’un connard. Je suis prêt à terminer cette mascarade :
« C'est déjà trop longtemps, pourquoi on ne fais pas la bise ? » Et je m'incline chaleureusement pour l'embrasser.
Elle se penche, mal à l'aise. Je la tiens par les coudes, et avec nos joues se touchant, je lui murmure à l'oreille :
« C'est déjà cinq années que je n'ai pas vu la jeune veuve. Pense-tu que je suis con ? Dis-moi : qui es tu, putain ! C'est quoi, cette connerie ! »Elle essaie de reculer, mais je la tiens fort.
« Ser Marçal, nous nous connaissons, je suis Ursula Suárez, nous nous sommes rencontrés à la loutre farcie ! » « Et pourquoi es-tu ici, habillée comme la jeune veuve ? Dis-moi ! »« Je ... je scrute la boutique d'Arnaud Marcos. »« Et pourquoi, putain ! » Elle veut s'éloigner, mais ne veut pas me lutter dans la rue. Je la tiens, cherchant des réponses.
« ... Il est un connard souriant qui a offensé le bâtard. » Dit-elle, comme si elle faisait des aveux.
« Ah ? Comment a-t-il l'offensé ? » je lève un sourcil.
« Je ... je ne sais pas. Le prêtre du bâtard l'a dit. »« Le prêtre l'a dit ? » Je lève l'autre sourcil.
« Et pourquoi tu imites la jeune veuve, hein ? »« Pour répandre la rumeur qu'elle veut vous embaucher pour une soirée pour 100 royales. »« Hé hé hé ! » Mon rire tonitruant la choque comme un coup de foudre.
« Waou, comme c'est fou ! Les corbeaux ont-ils chuchoté cette putain d'idée au prêtre ? »« Non, c'est l'idée de mon frère. »Aussi stupide que cela puisse paraître, j'espère vraiment que l'idée fonctionnera. C'est une excellente façon de récolter de l'argent, et j'aimerais revoir la jeune veuve, surtout dans son manoir ...
là où nous faisions toujours cette chose ...
Je me sens soudainement coopératif.
« Allons-y, parlons à ce trou du cul souriant ! »J'offre mon bras, comme si je suis à nouveau son amant. Nous entrons dans la boutique d'Arnaud Marcos.
► Afficher spoilerJouons en rôle l'investigation, que dis-tu ?