En bon éclaireur, Stéfano avait donné une cadence et ils avaient relativement bien progressé mais la crète était encore longue, il était blessé et pas non plus infatigable.
Il avisa un coin un peu plat et abrité pour faire une halte.
« Je vous propose de récupérer un peu ici.
On va en profiter pour boire un coup d'eau et manger un truc... »
Après avoir lui aussi profité de la pause, il s'installa pour observer à la recherche d'une activité Roknari ou de tout autre mouvement suspect ou intéressant.

« Tu connais la région Joaquin ?
Comment va-t-on trouver l'entrée du tunnel de la citadelle? »

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Après avoir assez longuement observé la crête et les alentours sans n'avoir rien observé de particulier, l'éclaireur donna le signal de départ.
Aller on ne va pas non plus dormir ici.
« Tu passes devant Ricardo ?
Montre nous ce qu'un gars du coin donne dans la neige... »

Pas plus motivé que les autres, le forestier se saisi de la pelle et s'appliqua à faire une belle trace.

Ayant à cœur de bien faire, Ricardo fit une belle trace mais dut rapidement céder son tour, en nage après l’effort accompli.

Ricardo s'illustre par son efficacité !
Creuser un passage dans la neige pour faciliter ke passage de tous ...
C'est long, mais ça aide grandement !

Joaquin avala une gorgée d'eau glacée et un morceau du fromage de chèvre acheté au Rivet. A la question de Stéfano il haussa les épaule et la bouche pleine marmonna rapidement un « Jamais v'nu ichi ! » avant de faire glisser le fromage d'une nouvelle lampée d'eau. Il se dit que le cabécou aurait mérité un autre breuvage que cette flotte.

Il reprit la marche avec les autres. L'idée de se retrouver à nouveau sous terre lui était limite insupportable.

De là où il se trouve, Ricardo, l'éclaireur désigné, voit enfin le col qui indiquera qu'ensuite ... il pourront descendre et non plus monter ...
Il s'en réjouit et accélère le pas avant de s'inquiéter : ils n'ont aucune idée du coefficient de pente qui les attend de l'autre côté ...

Le col dévoile une petite bâtisse enfouie sous la neige.
Ni fumée, ni lumière, l'endroit semble inoccupé.

« Au moins on pourra diner au sec. »

S'ils se la jouait comme au Rivet, ils serait encore là à la nuit tombante.
Joaquin tapota l'épaule de Ricardo et désigna la bâtisse qu'il venait d'apercevoir et qu'il avait prise pour un gros rocher ou un pan de falaise.

« Vaudrait mieux aller voir. »

...

Ricardo suivi Joaquin avec son arbalète plus pour se rassurer que par crainte d'un réel danger improbable e, ce lieu.

Stéfano lui aussi s'approcha pour passer une tête par l'ouverture.

Stéfano avait en tête la recherche de l'entrée du chemin de Gotorget et pour le moment, ils n'avaient pas la moindre piste...
C'est à la recherche d'un indice quelconque qu'il passa la pièce au peigne fin.
Ce bâtiment pourrait-il abriter une cache ou un passage ?

Rien de rien !
Ce n'est qu'une bergerie en pierre.
Vraisemblablement très utile pour des voyageurs qui auraient besoin d'un abri ici, à la proximité du col.
Sûrement indispensable aux bergers qui vivent probablement ici en été.
Mais cette construction sommaire n'accueille manifestement aucune trappe, porte secondaire, accès visible ou caché, à quoi que ce soit...

« Bon et bien ce n'est pas un reperd de contrebandiers... »

Lâchât le soldat presque dépité de son infructueuse recherche.

« Plus qu'a continuer et prier les quatre de guider nos pas... »

« Joaquin, t'es sûr que le capitaine ne vous a pas parlé d'un arbre, un ruisseau... Bref une piste »