Joaquin, à moitié entré dans le hall sombre se retourna vers Félipé tout en désignant du doigt la pièce qu'il éclairait vaguement de sa lanterne sourde.

« Ben... ici c'est ouvert et y a des porte dans l'fond. P'tet' que ça vaut l'coup d'passer par là plutôt qu'de rameuter toute la maisonnée... Enfin j'dis ça, j'dis rien !? »

« Au fait ! » se rappela t il soudain « z'avez vu des traces dans la neige ? »

22 janvier 1468, 18h et quelques
« Le Rivet »
Il fait froid, il fait nuit, le vent souffle fort,
et il commence à neiger ...

Joaquin se faufile discrètement à l'intérieur de ce hall sombre

Pour Ricardo
Pour Aradine, Berich, Brassin, Félipé, Stéfano, Joaquin

Pour tous
Pour Ricardo

en quelque sorte

Joaquin dispose d'une lanterne sourde

Se retournant vers Stéfano, Joaquin releva un peu le capot de sa lanterne. La lumière devint un peu plus vive mais pas assez pour être perçue depuis un dessous de porte. Faudrait certes pas être vu mais manquerait plus que l'un d'entre eux se casse la gueule dans l'un des bancs ou autre objet traînant au sol.

Des chevaux ! pensa t il en entendant les équidés broncher derrière une des portes. Purée d'canassons ... peuvent pas dormir à s't'heure. le bruit toutefois semblait lui donner raison à propos d'un contingent Roknari.

Joaquin approcha à pas feutré des autres portes.

Et tenta de percevoir d'où provenaient les souffles et renâclements des chevaux.

Mieux valait sans doute éviter de prendre cette porte.

Le soldat s'approcha du forestier :
« Fermes la porte, le danger ne viendra pas de là.
On va suivre Joaquin et on verra bien. »
Joignant le geste à la parole, le soldat dégaina son épée longue et se porta aux cotés de leur éclaireur.
imité par son comparse Stéfano.

« Nan ! pas d'soucis. » Répondit Joaquin à Aradine en lui faisant un clin d'œil qu'il voulait rassurant mais qui n'eut certainement pas grand effet dans la pénombre où ils se trouvaient. Enfin pour le moment. Ajouta t il pour lui même.

Désignant les portes latérales. « Mieux vaut quand même pas ouvrir les portes de droite et gauche

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portes 31 et 32

. C'serait con d'réveiller les bourrins qui sont derrière. »

Il réajusta sa cape miteuse, faisant rouler les épaules sous son harnais. Son cœur battait un peu trop fort et un goût de bile lui remontait dans la gorge. P'tain, si seulement j'avais un gorgeon d'vinasse.

« Bon, ben y reste les deux portes du fond

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29 et 30

. V'z'avez une préférence ? ou alors on fait plouf-plouf ? »

« Fais ton choix camarade, la porte de droite nous rapproche de la tour à priori mais comme il n'y a pas de lumière qui filtre, il n'y a probablement personne.
Je mise une bouteille sur une grange à foin. »
Lâchât-il pour détendre l’atmosphère sans baisser sa lame pour autant.