Pour Stéfano, il manquait un chef à ce ramassis hétéroclite de... comparses. Malgré tout, il devait reconnaître que finalement, ils ne se coordonnaient pas si mal pour le moment.
« S'il y a des Roknaris, ils faut espérer qu'ils soient trop confiant pour craindre une attaque.
Ne leur laissons pas le temps de s'organiser qu'ils nous aient repéré ou pas. »
Dit le soldat en emboîtant le pas à Joaquin. (vers case AJH 555= arbre)
« Il est probable qu'ils se soient tous mis au chaud mais il peut bien y en avoir qui soient allés nourrir une bête ou faire un tour et surtout faudrait pas qu'un mec se sauve et avertisse de notre présence. »
Voyant Ricardo avec sa lourde arbalète progresser à coté de lui, il ajouta :
« Tu t'en charges ? »

???Cases???

L'homme des bois lâcha un grognement qui pouvait passer pour un oui en suivant le groupe qui se dirigeait vers l'arbre (case AJH 555).
C'est qu'j'ai pas ben l'habitude de tirer sur des gents moi! Même des Roknaris.

Frottant les jointures de ses doigts sous les quillons de sa rapière pour les garder souples, Joaquin jeta un coup d'œil au moine tandis qu'ils avançaient vers l'ombre du grand arbre dégarni.
La lumière des fenêtres filtrait à travers la ramure squelettique.

« L'idée c'est pas qu'tu meures frérot. L'idée c'est qu'on passe pour des voyageurs perdus et essayer de garder un effet de surprise. » Joaquin regarda vers la ferme, espérant ne pas voir de silhouettes armées se précipiter vers eux.
« Un moine avec deux vagabonds... ça d'vrait pas trop les alerter. Pi à mon avis, ces salauds ont d'jà bouffé assez d'curés comme ça. Faudrait leur administrer un régime plus piquant. »

Sans rien manquer des échanges, le soldat brun accompagna ses comparses vers l'arbre.
Il nota que Ricardo avait laissé son gros sac auprès des bêtes ce qui allégeait d'autant sa démarche.

S'adressant à Joaquin : « Ok vous tapez à la porte et on se poste au mieux à proximité.
C'est la quelle, la porte du bâtiment principal ?
Celle que l'on voit là (porte 2) semble être une porte de grange. »

le Rivet
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« C'est vraiment du délire, il peut y avoir cinquante personnes ici bas ! » désignant les bâtiments.

Le soldat brun était resté silencieux jusque là mais comme il accordait trop d'importance à ce que tout le monde dans leur groupe resta en vie, il s'autorisa à donner quelques directives :
« Ne perdons pas de temps au risque de se faire repérer.
On avance jusqu'au coin du bâtiment (YK600) et après on se déploie sur la porte principale.
S'ils ne nous ont pas vu et qu'ils ouvrent : bingo.
Si ce n'est pas le cas, restera plus qu'à improviser et s'ils y avait vraiment un gros contingent de Roknaris, on se repli à la lisière de la forêt, là où on a laissé la mule. »

A la question de Stéfano, Joaquin haussa les épaules.

« S'que j'en sait moi la porte principale... La dernière fois qu'j'suis passé par là, j'ai pas toqué à toutes les portes et pi ça r'monte à des années. »

... Des années de beuverie ponctuées de quelques bagarres de tavernes aussi épiques que peu glorieuse en fin de compte. continua Joaquin par devers lui.

Il regarda un instant la porte qui effectivement ressemblait plutôt à la porte d'une resserre de ferme. Il était tenté d'y frapper mais se ravisa, leur avancée à travers le champ de neige n'avait pas été repérée visiblement, et ils conservaient l'effet de surprise au cas où, comme il le craignait, la ferme grouillait de roknaris.
Il examina la porte plus en détail cette fois.


Joaquin se retourna vers ses compagnons d'infortune en se grattant négligemment la joue hérissée d'un début de repousse de barbe assez drue.
Va falloir que j'me rase.

« Bon ! » lâcha t il « Maint'nant qu'on est là et qu'on s'est pas fait hérisser de flèches est ce qu'on f'rait pas mieux d'essayer de rentrer discrétos dans l'habitation ? »