« Parfait. Je vais me laver les mains, puis vous aider. »

En revenant, j'offre au guérisseur un bandage approprié. « Et voila. L'ambassadeur, est-il disponible pour un bref discussion ? Et comment pouvons-nous soutenir un écart sanitaire ? »

« Parfait ! Je ne le taquinerais pas trop dans son état délicat. »

Puis j'entre dans sa chambre et me tiens près de la fenêtre.

« Ser dy Sotomayor, bonsoir. J'espère que vous avez assez d'énergie pour discuter de la façon dont nous pourrions contrer Dondo et ses machinations. Jorge s'occupe avec le Roya lui-même, chuis assez sûr, et Javier avec Provincar dy Yarrin. Étienne est ... bon sang ... chais pas où il est ! Mais la Troupe Templier est toujours à votre service. Nous pouvons peut-être s'adresser indirectement à la Royina à travers une présentation théâtrale. Pouvez-vous nous aider à organiser une telle opportunité ? »

Il retombe dans ses oreillers ...
« Compliqué. »
« Encore plus d'ici, du fond de mon lit ... »

Si seulement l'ambassadeur pouvait sortir du lit ...

Mon visage s'illumine avec un moment eurêka. « Monseigneur dy Sotomayor, laisse-moi emprunter une de vos vêtements frais ! Reposez-vous, ne vous inquiétez pas ! »

« Mère Clara, ces vêtements ne sont pas virulents, non ? » dis-je, ramassant dans ses coffres et ses penderies. Avec une tenue bien adaptée à une soirée avec la Royana, je cours de la chambre.

Après quelque minutes, je reviens avec le sosie de l'ambassadeur.


« Ser Payo Gomez dy Sotomayor Ambassadeur du Roya Tòmas dy Ibra en Chalion, à votre service. »

« Voila cher ambassadeur, avec un flair pour le dramatique, même les presque-morts peuvent marcher. »

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samedi 18 février 1467 , 18:00

Étienne rejoint les appartements de l'Ambassadeur

Étienne est au bord de l'épuisement et couturé de cicatrices...

« Je dois faire une petite pause... une sieste.
Écoutez moi bien...
J'étais mort, tout à fait,
j'ai côtoyé dame Mort, j'ai acquis un don.
Un don divin...
Je peux détecter la présence divine en chacun,
en... chaque personne qui ouvre assez son coeur
pour accueillir son Dieu.


Je connais le secret du Roya, le secret de la
Ménagerie. Des êtres d'ailleurs sont présents.
Certains les appellent des démons.
Je les appelle des étrangers. Bons ou mauvais...

Clara, votre aura brille d'un beau vert.
La Mère vous aime! »

« Ohhh »
« Mais moi je ne suis qu'une petite minuscule » répond humblement Mère Clara en baissant les yeux.
« pas comme vous ... »

J'écoute avec intensité. Puis je demande à Étienne : « Alors, le Bâtard t'a donné des visions ?
À Bergara, j'ai eu des visions qui m'ont montré le moyen de résoudre mes problèmes. Mais ils étaient cryptiques.
Peux-tu décrire ce que tu as vu ? Ou ce que tu vois maintenant ? »

...

Jorge revient de la ménagerie la mine sombre.
« Une impasse... pour moi en tout cas... Comment se porte l'ambassadeur ? Autant que je me mette au service de Mère Clara. Il semble que je ne sois guère bon qu'à changer des draps et des pansements, alors autant que je le fasse de bon cœur... »

Il s'enquiert auprès des autres d'en quoi il pourrait être utile. Il offre également à Javier son livre de prières.
« que la Mère vous bénisse et que ses pensées vous accompagnent. Vous êtes un homme bon ! » Zut, il est parti...

Après un petit repos, étendu, Étienne est apte à répondre:

« J'ai ce que les spécialistes occultes du Bâtard appellent "la double" ou "la seconde" vue. Je peux voir des auras qui impliquent
un don divin ou une aide divine, dépendant de la personne "appelée".

Le Roya souffre d'une malédiction familiale qui remonte à son Grand-Père, qui a traité avec des forces maléfiques pour gagner sa guerre . Le Général Doré a été tué et l'avenir de la dynastie chalonnaise a aussi été "tuée" par le charme de mort voir l'histoire section tour d'horizon. Il y a 45 ans,en 1422, notre Roya était déja vivant... il ne peut concevoir depuis...

Il y a des étrangers associés aux animaux de la Ménagerie qui apaisent le Roya. Je me demande ce qui arriverait si le Roya était directement possédé par ces étrangers, que Jorge appelle des démons... »

« Si seulement il y avait un moyen d'insérer un héritier libre de cette malédiction, assez fort pour diriger la nation, pour s'opposer au dy Jironal et aux autres menaces intérieures. » Je soupire.

« Ah Jorge, tu reviens ! Bienvenue à la maison des malades. » Exclame-je avec un sourire, prenant Jorge par la coude chaleureusement.

« ... non, nous ne pouvons pas compter sur un meneur exaltant d'opposer les dy Jironal. Cela reste notre tâche pour le moment, aussi brisée et fragmentée que nous soyons. »

Je regarde à droit et à gauche, puis soupire encore.
J'espère que Javier reviendra bientôt.

« Alors, quel est notre plan ? Je peux organiser la Troupe pour une grande représentation pleine de signification allégorique, et la présenter à la royacie ce soir, mais je ne sais pas comment je peux agir plus directement. Où en sommes-nous avec les preuves contre Dondo ? Les autres façons dont vous pouvez agir directement contre ce porc dégueulasse ? »