Message secret pour Viadoq.Mélor sourit à la maîtresse des lieux. « Bonjour Sélène ! Oui ça fait longtemps, mais j'ai eu fort à faire à Bocsombre... Je te présente Ragnar "mains-agiles". D'aucuns le qualifiraient de mon "protégé", je pourrais dire autre chose de temps en temps... Non ne râle pas Ragnar, tu sais bien que tu m'en joues encore, des tours ! Avant que je ne continue, aurais-tu quelque chose pour étancher notre soif ? Ça fait presque 4 jours que nous sommes sur la route, tous les deux... »
Mélor s'installa dans un fauteuil et regarda le poteau entaillé. « Je vois que tu ne peux pas rester sagement dans un bureau. Ça ne m'étonne qu'à moitié. C'est pareil pour moi, surtout depuis que le Chevalier Rocsoë m'a nommé Capitaine de la Garde. Comme je l'ai dit tout à l'heure, ça n'a pas été de tout repos, cette année. Les brigands de la forêt continuaient leurs attaques, alors j'ai dû faire preuve de malice et utiliser des techniques peu orthodoxes pour en capturer certains. C'est comme ça que j'ai pu tomber sur ce garnement, d'ailleurs. Alors détrompe-toi, ce n'est pas un vulgaire bandit, simplement le cambrioleur le plus efficace de Bocsombre.
- Tu parles toujours si bien de moi, Mélor ! » lui répondit le voleur d'un air espiègle. « - Je dirais plutôt que je m'efforçais à redistribuer les richesses de façon équitable. Je ne gardais rien pour moi, Mme de Simore !
- Oui, en fait il essayaitr d'aider les plus pauvres de Bocsombre à sa manière. Je lui ai tendu un piège et nous avons passé un accord. Je ne l'enferme pas et intercède auprès de Rocsoë pour aider les plus miséreux, et en échange il arrête ses exactions et agit avec moi pour la défense du village. Il ne se débrouille pas trop mal pour l'instant, mais je dois toujours garder un œil sur lui...
- Et moi sur toi ! Si je n'avais pas été là, tu aurais été surpris par le gros Dralor il y a 2 semaines et tu ne serais pas là à l'heure qu'il est !
- Extrêmement modeste ce Ragnar, tu ne trouves pas, Sélène ? Ha ha ha ! Et toi alors, tu es restée ici tout ce temps ? Comment va ton père ? Il faudra que je le salue officiellement avant de partir, quand même... »