Sufyân, limite associal, était quasiment le seul à avoir oublié de saluer l’Oréade. Il se reprit juste avant de sortir, prenant exemple sur ses compagnons.
A la sortie de la ville, il reprit son compagnon : Un serpent constricteur de taille modeste, plutôt jeune. Le serpent voyageait soit dans son panier en osier accroché au sac à dos de son maître, soit carrément sur lui, enlaçant ses épaules et son cou. L'oriental le présenta comme s’appelant Khâlin.
Sufyân était un homme plutôt discret, parlant peu. Ses origines lointaines se traduisaient dans des rites originaux pour la région au matin ou au soir, et au thé à la pomme qu’il sortait parfois, le soir, et qu’il proposait à tous ses compagnons. Pendant les veillées, il pouvait animer la soirée de son de flute, enchantant ses camarades avec des airs d'ailleurs. Son curieux animal de compagnie, jeune et joueur, s’élevait alors de son panier pour entamer une danse hypnotique. Il accompagna volontiers les musiques de Trina, beaucoup plus talentueuse que lui.
Les compagnons du druide l’amusèrent. La nature pouvait parfois créer des êtres plus étranges que la magie.
« Nous voilà presque arrivé » constata-t’il.
En vue du village, Sufyân confia la garde de son sac et de son serpent – après avoir tiré quelques notes de flutes pour lui indiquer d’attendre dans son panier – à Unnrmund, capable de le porter en plus de ses affaires.
« Je pars observer le village » déclara-t’il, avant de se transformer en faucon et de s’envoler. Il irait faire deux ou trois tours au-dessus du village afin de repérer les éventuels points d’intérêt – sans savoir quoi vraiment chercher -, puis se poserait au sommet de la chapelle. De là, il regarderait la réaction de la population à l’arrivée de leur groupe hétéroclite : Des groupes se formaient-ils ? Des personnes partaient-elles subitement, laissant toute activité ?
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Edit pour mettre en clair la partie du message qui était en attente.