Les amis du Comte Firmin de Saint-Périer
enquêtaient sur l’enlèvement de sa fille Sabine. L’enquête semblait complexe, et des éléments semblant n’avoir aucun lien entre eux surgissaient de toutes parts.
Tout d’abord, ces lettres étranges, reçues de façon mystérieuses dans la boite aux lettres du Comte, depuis une semaine et demi. En lettres découpées dans des journaux, ou des livres, ou autres, des menaces ou avertissements étaient proférés. Suffisamment alarmant pour que le Comte demande l’aide de la police. Après une enquête n’ayant rien donné, puis une surveillance de quelques jours, la police a conclu à un plaisantin. Le Comte, toujours inquiet, a alors demandé l’aide de ses amis.
Puis, ces accusations à l’encontre du Comte, qu’il apprenait alors qu’il se rendait à un bal de Charité. Firmin aurait étouffé une affaire, celle dite du Magnolia, qui concernerait les colonies. A la suite de la mort suspecte de plusieurs indigènes, autour du fleuve Congo, le Comte aurait demandé une commission d’enquête. Plusieurs hauts-gradés pourraient être impliqués. Le Comte a laissé l’affaire aux mains de son adjoint au ministère, Lucien Gambier, car préoccupé par l’état de sa fille.
Ensuite, cette apparition pendant ledit bal de charité, au cours d’un incendie soudain. Surgissant du feu, une femme aurait sauvé des enfants, Firmin, William et Archibald, pris dans l’incendie dans une pièce isolée.
Enfin, la fille unique du Comte est malade depuis deux à trois semaines. Cela occupe toutes les attentions du Comte. Le médecin, le Docteur Alain, pense qu’il s’agit de fatigues passagères. Alors que le Comte se rendait au Palais National pour la soirée de Gala, Sabine était enlevée par un groupe de malfrats aux casquettes caractéristiques. L’un d’entre eux, Dudule, poursuivi par Auguste, a été engouffré par des rosiers agressifs sous le regard d’un buste de femme, dans la roseraie. Cette roseraie semblait faire partie d’une autre propriété il y a quelques années, et qui serait située de l’autre côté du mur.
Evidemment, au petit matin, le scandale du Magnolia éclatait à la une des journaux, jetant également des doutes sur Archibald, William, et la baronne Rochelle Van Destrée…
Au milieu de tout ces informations,
des pistes semblaient se profiler dans l’esprit des enquêteurs…
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Pour l'heure, Charlotte, dans la bibliothèque, avait trouvé l’existence de deux types de badiane, qui était utilisée dans l’une des fioles de médicaments préparé par le Docteur Alain à l’attention de Sabine. La première était utilisée depuis des siècles par les chinois pour ses vertus médicinales, alors que l’autre, en provenance du Japon, était toxique.
Hélas, il semblait qu’il soit impossible de différencier les deux à l’odeur, ou une fois placée dans une décoction… Si le Docteur Alain s’était trompé de produit, il était fort probable qu’aucun outil technique actuel ne puisse déceler l’erreur.
Charlotte indiqua à Auguste et Archibald sa découverte, quand ceux-ci la rejoignirent dans la bibliothèque…
Malgré leurs recherches, aucun compagnon ne trouva trace dans la bibliothèque du Comte (pourtant bien fournie sur cette passion de Sabine) d’une rose qui aurait des propriétés hallucinogènes.
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Louis décida de se rendre au pavillon voisin, auquel appartenait la roseraie avant l’acquisition par le Comte de son hôtel particulier il y a quatre ans.
Cette maison était d’un style plus ancien que la demeure des Saint-Périer. Deux étages surmontaient un rez-de-chaussée légèrement surélevé par rapport à la rue. On pouvait imaginer l’existence d’un grenier sous les toits. Un vaste jardin arboré s’étendait sur le côté et à l’arrière, pour rejoindre un mur plus récent, celui de la roseraie.
La plaque à l’entrée marquait « M. Bohémond Crépin ». Une sonnette suggérait le raccordement à l’électricité de cette demeure bourgeoise.
► Afficher spoilerJ’ai fait un petit résumé…
Dites-moi ce que font vos persos maintenant, et qui accompagne Louis !