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Message Publié : 10 Juillet 2014, 13:16 
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« Il ne semble pas y avoir de piste sérieuse ici malheureusement. »

Se sentant nerveux d'avoir encore un bijou sur lui Louis se dirigea vers l'intérieur de la maison : « Je vais aller le déposer sur le bureau du comte. »

Il s'en alla alors vers la bâtisse et se rendit dans le bureau du comte. Il y croisa sire Battlestone auquel il s'adressa alors.

« Excusez moi messire Battlestone, auriez vous un instant ? »

Edité : 17 Juillet 2014, 08:47 par Goku82
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Message Publié : 10 Juillet 2014, 23:18 
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Rochelle eu un moue contrariée .
« Votre robe était une merveille , comme à chaque fois , cependant elle a été entièrement détruite par le feu ... C'est pourquoi je suis passée vous en commander deux autres . Et pour le reste .....je ne sais pas où les journalistes on été cherché que je pouvais me mêler de politique et avoir vent de cette affaire ... »

Rochelle tendit deux esquisses au couturier

« qu'en pensez vous ? »
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Message Publié : 10 Juillet 2014, 23:33 
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Quelque peu interloqué par l'intervention impromptue et inquisitatrice d'Archibald, autant que par l'échappement précipité de Louis -et la déambulation de Charlotte-, Auguste se redressa après sa réception au sol, passant sans y réfléchir une main de bas en haut, appuyant sur son torse et le devant de sa chemise, comme pour en vérifier le boutonnage réglementaire... dont il libéra le dernier, au col.
Quelle était cette agitation incongrue qui s'emparait ici de tout le monde ?!
Fronçant les narines à la recherche de fumigations suspectes -plus ou moins opiacées- derrière les fragrances végétales, il haussa un sourcil -avec un rapide coup d'oeil inquisiteur vers la statue impassible- en tendant ses mains, salies de simple terre, vers les trouvailles de l'homme de science, qui ignorait que la médecine était encore un art -difficile- et la chirurgie, des techniques... en développement.
Analysant d'abord l'ordonnance, il vérifierait ensuite l'aspect et l'odeur de la mixture...
Qu'avons nous donc là ? Quelque classique préparation anti-asthénique à base de sels ferreux et d'huile de poisson ?
Analyser avant de formuler des hypothèses... vérifier avant de conclure...
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Message Publié : 11 Juillet 2014, 12:43 
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Toinette acquiesça quand Archibald prit les médicaments et l’ordonnance. De toute façon, ils pourraient à nouveau obtenir d’autres médicaments grâce au docteur Alain.

………..

En cassant l’une des roses, Charlotte vit qu’elle n’était pas réellement fanée, au sens propre du terme. Plutôt qu’elle dépérissait. Des taches noires apparaissaient sur ses pétales, ainsi que sur sa tige.

Pendant ce temps, à deux pas, Auguste observait le sol de la propriété connexe par-dessus les murs de la roseraie. Sa conclusion : Pas de traces claires. Effectivement, un saut depuis ce mur haut d’environ trois mètres aurait dû laisser des trous marqués. Egalement, d’autres pas auraient du indiquer une fuite. Ce n’était pas le cas.
Le bâtiment correspondant à ce terrain était une maison semblable à celle du Comte, mais plus petite. On aurait dit qu’elle pouvait abriter une famille, ainsi que deux ou trois domestiques. Sa tenue, ainsi que celle du jardin, attestait d’un niveau social aisé.
En tout cas, plus il y réfléchissait, plus il était évident que la roseraie avait appartenu à cette maison avant d’appartenir à celle du Comte…
De son point de vue, il pouvait même voir que d’autres parties des murs de clôture de la propriété des Saint-Périer étaient plus récentes que d’autres. Les deux parcelles (voire peut-être d’autres ?) avaient été l’objet de remaniements récents, qui avaient eu pour effet de rendre la propriété du Comte plus grande, et celle qu’Auguste observait par-dessus le mur plus petite…

Archibald proposant de vérifier l’ordonnance de Sabine, Auguste descendit des branches auxquelles il s’accrochait.
L’ordonnance lui paraissait correcte de prime abord, même si dans l’armée, il utilisait des produits plus forts pour remettre les militaires sur pieds. Passant les flacons sous son nez, il tenta de reconnaitre les effluves particuliers…

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Rhajzad, Archibald, Charlotte, un jet de … heu… c’est secret.
Rhajzad, un jet de perception en plus, ainsi qu’un autre de Culture Générale.

…………..

Les deux esquisses présentées, le gérant mit ses lunettes sur son nez.
« Hum… il nous faudra certainement une couture à cet endroit… et une autre ici, pour que cela tienne… Mais le couturier nous en dira plus. Peut-être pourra-t’il les masquer par des motifs floraux, en lien avec ce thème… »
Bien sûr, l’établissement avait déjà les mensurations de Rochelle. Elles ne lui furent pas redemandées.
« Nous vous ferons parvenir les frais et les délais à votre hôtel, comme d’habitude ? »

………………

Monsieur Battlestone était dans le bureau du Comte de Saint-Périer, fouillant son bureau. Il avait remarqué que la photographie de l’épouse du Comte ne correspondait pas au buste dans la roseraie. Il dut s’interrompre devant l’œil attentif de Georges quand Louis y arriva.
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Message Publié : 12 Juillet 2014, 13:40 
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Charlotte ressentit soudainement un sorte … d’hostilité ?... de l’environnement... lorsque le médecin ouvrit l’un des flacons. Elle se sentit prise au milieu d’un ensemble de plantes, qui lui parurent plus noires, plus sombres, et qui bruissaient dans le vent comme si elles tentaient d’attraper le contenant. Il s’agissait de l’une des préparations faites par le Docteur Alain lui-même, selon l’étiquette.
Cela n’était certainement qu’une illusion, car ici, rien ne bougeait réellement. Ou peut-être avait-ce été le passage d’un léger nuage devant le soleil ?

Le médecin avait beau s’efforcer, flacon après flacon, de sentir les effluves, il ne reconnut d’entre elles que celles qui étaient évidentes.
En conclusion, il revint sur l’ordonnance. Il fut finalement étonné du nombre de médicaments, assez important. Également, son implication dans certaines préparations était anormale. Ce travail était dévolu aux pharmaciens, afin de permettre une deuxième vérification de la cohérence de l'ordonnance. Mais il se pouvait qu’il ait suivi une formation dans le domaine.
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Message Publié : 12 Juillet 2014, 15:12 
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Retrouvant un peu de son flegme, William posa un coude sur le manteau de la cheminée et observa la photographie, une moue dépitée lui ourlant la moustache. Il passa la main sur son menton, faisant crisser sa barbe qu'il avait omit, à dessein, de raser dans la précipitation des évènements récents.

Il reposa le cadre puis se tourna vers le majordome outré mais bien trop professionnel pour l'afficher.
« Ah ! Georges, mon ami. » Il posa une main sur l'épaule du bonhomme. « Je cherche à savoir qui est donc cette femme représenté sur le buste superbe qui se trouve dans la roseraie. Le sauriez vous ? Ou peut être les autres domestiques ? Accepteriez vous de leur poser la question ? »

Il continua à mi voix.

« Voyez vous Georges, je souhaiterais faire réaliser un buste de la baronne Van Destrée, de la même eau. Mais bien que cette sculpture soit de belle facture, je voudrais vérifier qu'elle soit ressemblante et que l'artiste soit bien le Pygmalion qu'il semble être. »

Biensûr, il ne pouvait pas dire à ce cher Georges qu'il avait vu cette femme la veille au milieu des flammes et de vapeurs florales.

Louis Muller entra sur ces entre faits.

« Je suis à vous Monsieur Muller... Louis ? je peux vous appeler Louis ? »
A nouveau il passa sa main sur sa joue, faisant crisser le poil rêche.

« Accepteriez vous de me suivre dans mes appartements pour parler, il faut vraiment que je me rase. »
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Message Publié : 12 Juillet 2014, 16:57 
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Les choses n'étaient pas si claires qu'elles auraient du l'être... St Périer n'avait pas du tout "retenir" du Dr Alain -ou pas tout leur dire-, ou bien celui-ci avait peut être voulu rester rassurant -et elliptique. Pour le médecin militaire, ce n'était pas un choix habituel que de masquer la vérité aux malades, cela retardait propre mobilisation de leurs forces contre l'affection, qui était pour beaucoup dans la potentielle guérison. Néanmoins, il éviterait de discuter de tel sujet avec les profanes...
« Comprenez bien, Monsieur Legabier, qu'il me faut un avis spécialisé pour donner avis sur cette préparation, curieusement non réalisée par un apothicaire diplomé, dont la capitale ne manque pourtant pas... J'ai des collègues au Val-de-Grâce qui sauront faire une analyse précise -vous pourrez m'y accompagner, si vous voulez-
L'ordonnance me parait bien complexe pour une simple asthénie... mais au moins, si cela peut rassurer tout le monde, aucun de ces remèdes n'est indispensable à poursuivre, en l'état actuel de ce que l'on en sait... »

Auguste vérifia que l'en tête de l'ordonnance indiquait les coordonnées du Dr Alain avant d'aller poser flacons et prescription près de sa veste, sur le banc où l'avait abandonnée Charlotte...
« Je vais garder tout cela, et me tiens prêt à m'en occuper dès ce matin...
Pour ce qui est de l'extérieur de cette roseraie : je n'ai pu trouver aucune trace de fuite dans la propriété suivante... Mais c'est très curieux, comme celle-ci a été amputée de cette partie de jardin, qui manifestement lui appartenait à l'origine. Remarquez là, cet ancien accès condamné. La statue n'est pas si ancienne, une dizaine d'années tout au plus... j'irai bien interroger les gens de cette propriété, à propos de cette... aheum... "curiosité" territoriale... et notre ami le Comte aussi, sur les anciens propriétaires à qui il a racheté il y a trois ans... »
Il y avait beaucoup trop de choses peu explicables, en l'état actuel, ce qui titillait l'esprit analytique du médecin militaire, tandis qu'il ramassait le butin abandonné par Dudule dans sa descente du mur de cette... hum... roseraie, qui l'avait piégé... et apparemment gobé tout cru... Lui même avait vu l'étendue des éclaboussures sanguines, signes effectifs de massacre, avant qu'ils soient absorbés par la pluie et la terre.... Louis Müller en était encore très perturbé, parti précipitamment "rendre le bijou" qu'ils avaient trouvé de l'autre côté, sans se préoccuper du gros du butin pillé, laissé ici en toute évidence...
« Et bien, mademoiselle Toutain ? Ces roses vous incitent elles à la cueillette ? »
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Message Publié : 12 Juillet 2014, 17:12 
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« Fort bien, fort bien. J'ai moi-même quelques amis chimiste, si tant est que vos collègues n'étaient pas disponibles. Je ne fais que couvrir toutes les éventualités. Une simple fatigue passagère ne nécessiterait pas un traitement aussi lourd, n'est-ce pas?

Ou alors, toute la vérité n'a pas été faite sur cette affaire. Pour quel genre d'afflictions préconiseriez-vous ce genre de traitement, vous, en tant que médecin? »


Archibald hésita un instant, mordillant l'intérieur de ses lèvres, puis continua:

« Sachez que j'ai fouillé dans les affaires de Sabine. Non, je n'ai pas été fouillé dans les affaires trop personnelles mais son journal intime était là et... Enfin, Toinette y a jeté un œil à ma demande. Je n'en suis pas fier mais une recherche simple et logique sur chaque élément dont nous disposons pourrait nous permettre d'en apprendre plus...

Enfin, bref, rien d'exceptionnel, si ce n'est une anecdote à propos de sa table de chevet qui se serait ouverte toute seule et un de ses flacons renversé sans intervention de sa part... Ce n'est sans doute qu'un coup de vent mais disons qu'entre hier soir et ça...

Je suis un scientifique, il y a forcément une explication logique mais pour le moment, elle m'échappe. En tant que médecin, pouvez-vous me dire si l'inhalation de fumées peut provoquer des hallucinations? Dans le cadre de fumée toxique, je ne dirai pas mais il s'agissait d'un simple incendie, enfin, je crois... Les autres vous ont-ils parlé de ce qu'il s'est passé hier soir? »
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Message Publié : 13 Juillet 2014, 10:56 
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« Oh que non ! Ni à la cueillette ni à la quiétude ...
Je n'aime pas l'impression que m'a fait ce jardin quand vous avez ouvert les fioles Docteur, comme si le jardin voulait ... s'en emparer, les détruire ... C'est totalement impossible, un jardin ne peut pas faire ni vouloir de telles choses ... n'est-ce pas ? »
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Message Publié : 16 Juillet 2014, 12:21 
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Le jardinier opina du chef : « Vous pouvez m'appeler Louis. Je vous suis. »

Une fois arrivés dans les appartements de l'homme Louis s'assura de l'absence de toute autre personne et interrogea le militaire : « Dites moi, vous avez parlé des roses avant dans un contexte "d'apparition" lors du théâtre. Vous qui avez voyagé, auriez vous connaissance d'une sous-espèce de rose qui pourrait provoquer des hallucinations ? »

Edité : 17 Juillet 2014, 08:47 par Goku82
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Message Publié : 16 Juillet 2014, 15:19 
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A la demande de William, Georges répondit par un air suspicieux. Le journaliste, avec ses grands airs, semblait vouloir l’embobiner avec de belles paroles. Ce qu’il faisait à l’instant dans le bureau du Comte n’avait rien à voir avec le nom d’un artiste.
Il surveilla le départ de William, puis s’enquit du renseignement demandé. Philippe, le jardinier souvent aidé par Louis, put dire au journaliste avant qu’il ne monte l’escalier :
« La sculpture était déjà là, dans la roseraie, quand nous avons pris nos quartiers ici il y a quatre ans… Nous ne savons pas qui elle représente… Il faudrait peut-être voir avec la maison d’à côté, à qui appartenait la roseraie. Ou avec le notaire, Maître Sidieux, qui a procédé aux ventes à l’époque. »

La question que Louis posa à William dans la chambre était intéressante. Les roses semblaient en effet présentes dans les deux évènements étranges de la nuit précédente.
Malheureusement, ni l’un ni l’autre n’avait de connaissances sur une variété de roses provoquant des hallucinations. Louis se souvint cependant de la bibliothèque fournie du Comte. Vu la passion de Sabine, il était fort probable qu’un ouvrage sur les fleurs en général, ou les roses en particulier, en fasse partie.

……………..

Que ce soit Auguste ou Archibald, tous deux avaient des amis qui pourraient analyser les différents produits en leur possession. La fiole particulière que Charlotte pointait en parlant de ses impressions correspondait à la description qu’Archibald avait eue lors de la lecture du journal de Sabine. Il s’agissait de la même fiole, préparée par le Docteur Alain.
Le liquide en était transparent, légèrement visqueux, et présentait une très forte odeur de badiane. Une épice utilisée pour ses vertus apaisantes et diurétiques. Très cohérent avec l’ordonnance et le diagnostic du Docteur Alain, en tout cas.
La badiane… Une alerte furtive traversa l’esprit de Charlotte, sans qu’elle puisse y mettre dessus des mots.

Auguste tourna son regard vers la propriété mitoyenne, à qui appartenait la roseraie à l’origine. Une autre piste intéressante, peut-être.

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Pour la petite histoire, Archibald vient de faire 20 sur un jet de Culture Générale. :mrgreen: Les plantes, c'est pas son truc.
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Message Publié : 16 Juillet 2014, 16:52 
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Écoutant la réponse de Philippe à ses questions, William bouillonna intérieurement et marmonna un juron gaélique particulièrement osé faisant principalement référence à différentes parties anatomiques d'un dieu cornu païen.
Quel impardonnable manque d'observation.
Comment avait il pu rater ce détail. Bien sûr, cette femme n'avait aucun rapport avec le comte et sa fille mais plutôt avec leurs voisins. Et ce n'est que par une étrange coïncidence que Sabine, passionnée d'horticulture, avait lié quelque contact mystique avec ce jardin que gardait la dame précédemment aperçue, ou plutôt son ombre.

Tout en gravissant les degrés marquetés, William songea au jardin des Hespérides, à Avalon, aux jardins de Sémiramis où à ceux regorgeant de joyaux des contes de Grimm. Combien de légendes à travers le monde, en Irlande, en Afrique, ne parlent ils pas de plantes ou d'arbres qui parlent, bougent ou marchent. William lui même avait été frappé par la majesté des grands arbres d'Afrique du Sud. Des forêts si denses, si grandes, belles et si primitives que l'homme paraissait modeste fourmi nouvelle née auprès de ces élégants titans nés de Gaïa ou de Dana.

Arrivé à la chambre, William se dirigea vers le cabinet de toilette. Perdu dans ses pensées incroyablement folles, il entendit à la volée les paroles de Louis Müller.

« Si je ... » William hésita un instant, le temps de rassembler ses esprits tout en se versant un peu d'eau chaude et ouvrant large le col de sa chemise.

« Pardon Louis. » Il attrapa blaireau et savon. « Je me suis un peu égaré en pensée, bien loin d'ici. »

« Les roses dites vous. » Il étala le savon sur son menton. « Non, je ne connais pas bien ces fleurs et ma foi je n'en vois aucune qui pourrait exhaler des senteurs assez puissantes pour tourner le tête d'un hommes. Quoique... »

Attrapant son rasoir, William repensa aux roses de l'ambassade. Il en avait piqué une dans les cheveux de Rochelle. C'était leur première rencontre.

Il sourit à Louis, pour s'excuser de s'être à nouveau égaré.

« Non,... mais je crois que vous faites fausse route. » Il commença à se raser. Côté droit, le plus facile.
« Je crains à vos yeux de passer pour un fou. Mais je pense que nous sommes ici confrontés à des évènements qui dépassent notre entendement de simples mortels et vont mettre bientôt, je le crains, nos nerfs à rude épreuve,... et peut être ébranleront nos certitudes d'hommes modernes. »

William passa au côté gauche, son œil manquant l'handicapait fortement dans cet exercice mais la force de l'habitude faisait qu'il ne se coupait plus que rarement.

« Voyez vous, bien que journaliste, donc attaché au factuel cartésien, je suis par tradition familiale et par expérience assez ouvert d'esprit en matière de mystères et d'hermétisme. »

Il rinça son rasoir et s'essuya.

« Ce que j'essaye de vous dire, c'est que nous n'avons peut être pas affaire à des hallucinations, mais bien à un véritable esprit, probablement lié à la maison voisine de celle ci, qui hante la roseraie et sans doute protège la famille du Comte. »

Il se passa un peu de baume et reboutonna sa chemise.

« En fait j'espère qu'il s'agit là de la véritable explication. Il y a si longtemps que j'espère croiser un de ces fantômes qui peuplaient les récits et poèmes de mon écossaise de mère. »

« Je subodore que vous aussi vous avez vu quelque affaire lié à cette roseraie. Sans doute un évènement assez horrible pour faire penser à une hallucination. Qu'avez vous donc vu Louis ? Quelque chose lié à l'enlèvement de Mlle Sabine ? »
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Message Publié : 17 Juillet 2014, 09:15 
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La réponse de l'homme venait troubler encore un peu plus le pauvre Louis : J'ignore si je préfère un esprit ou me dire que je suis devenu fou.

Il répondit d'une voix légèrement tremblante à l'anglais : « Hier soir lorsque dame Sabine a été enlevée je me suis retrouvé à pourchasser un de ces individus qui tentait de s'enfuir par le jardin, un dénommé Dudule me semble-t-il. »

Louis se passa la main sur les tempes pour essayer de se remémorer la scène de la manière la plus précise qui soit bien qu'il n'en avait nulle envie.

« Nous sommes arrivés dans la roseraie. L'homme était acculé et j'ai prévenu Georges de venir avec du renfort. Puis je suis descendu à mon tour pour l'affronter afin qu'il ne puisse pas s'enfuir. Je ne suis guère pugiliste mais je me disais qu'avec un peu de chance j'arriverai à le retenir suffisamment longtemps pour qu'on puisse le capturer. »

Louis souffla légèrement puis reprit son récit : « Au moment où il allait se jeter sur moi il est tombé au sol. Je croyais qu'il avait glissé et je me suis précipité dessus mais en approchant j'ai vu qu'il avait chuté parce que les roses avaient poussé et lui avaient attrapé les pieds. »

Un frisson parcourut le corps du jardinier tandis qu'une goutte de sueur glacée glissait lentement le long de sa colonne vertébrale.

« Par la suite les roses ont continué à pousser. Elles semblaient énormes telles des lianes et ont commencé à l'enserrer, leurs épines le faisant saigner. J'ai pris peur et j'ai reculé. Je me suis cogné au buste que je n'avais pas vu et quand je me suis retourné j'ai eu l'impression que ce buste souriait comme si ce spectacle macabre le contentait. »

Sans s'en rendre compte Louis avait vu son débit de parole accélérer au fur et à mesure qu'il décrivait ce qui s'était passé - en tout cas ce qu'il avait vu - la veille.

Après un instant d'hésitation il ajouta presque honteux : « J'ai également entendu la voix de ma mère qui me disait de contempler les forces de ce monde. »

Afin de dissiper la tension le jardinier se crut obligé d'expliquer un peu sa vie à l'homme en face de lui : « Voyez vous je suis le fils d'un instituteur alsacien qui a été enrôlé pour lutter contre les prusses. Quand il est décédé je n'avais que huit ans et ma mère et moi sommes venus sur Paris. Peu à peu elle a commencé à me parler d'esprits et de fantômes vivant sur cette terre. » Louis soupira un instant. « Toutefois si vous êtes impatient - tout du moins curieux - de croiser les créatures qui peuplent les récits de votre mère je peux vous assurer que je n'ai nulle envie de croiser les monstres de cauchemar dont elle me parle. »

Le jardinier se sentait un peu soulagé mais un point le perturbait encore : « Vous pensez qu'il s'agit d'un esprit protecteur de la famille ? Si ce que j'ai vu est vrai cette hypothèse ne me semble pas incongrue. Mais je dois avouer que cela m'inquiète. Si cet esprit a été capable de détruire ainsi cet "ennemi" de la famille qui sait ce qu'il est capable de nous faire si nous n'arrivons pas à retrouver dame Sabine ? »

Louis attendit que l'anglais ait terminé de se raser puis demanda : « Ne devrions nous pas rejoindre les autres ? Peut-être ont-ils un indice ou une idée d'où nous pourrions nous renseigner pour retrouver dame Sabine. »

Avant qu'il ne nous arrive malheur à tous.
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Message Publié : 20 Juillet 2014, 13:16 
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Auguste, avec un flegme d'officier qui en a vu de toutes les couleurs, se retrouva ainsi au centre de l'agitation qui prenait maintenant ceux qui étaient encore en cette roseraie décidément dérangeante...
Il garda le silence plus ou moins sciemment, autant pour faire le point de la situation que pour laisser se calmer les émotions autour de lui :
« Aheum... mademoiselle, vous savez que c'est bien sûr impossible... »
Tout comme votre aptitude à déambuler ainsi, preuve d'une récupération physique extra-ordinaire... et inexplicable.
Allant reprendre veste, fioles et ordonnances, le médecin fit un signe pour indiquer la sortie de la roseraie laissant les autres le précéder :
« Retournons à la maison, si vous le voulez bien ; nous n'avons pour l'instant plus rien à faire en cet endroit, qui semble avoir le don d'émotionner tout le monde. Savez vous qu'à ce sujet, Monsieur Legabier, je me suis posé la même question que vous : certaines productions volatiles de ces rosiers auraient elles des capacités hallucinogènes ? Tout à fait originales, et dont je n'ai jamais entendu parler en ma carrière ? Eh bien je n'en sais guère plus, et comptais questionner monsieur Muller à ce sujet, où chercher dans la bibliothèque bien fournie de notre ami le comte quelqu'ouvrage savant qui pourrait nous éclairer.
Sinon, pour répondre à votre question : vous avez partagé vous aussi leur vision dans l'incendie ? »
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Message Publié : 20 Juillet 2014, 14:26 
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Charlotte (tenue ordinaire).PNG
« Oui....rentrons .... je vais tenter de me vêtir ....
Je ne vois pas exactement en quoi je peux aider pour l'instant, mais je ne vais pas rester les bras croisés alors que cette pauvre petite doit être dans un effroi épouvantable .... »
murmure Charlotte en entrant dans la demeure.
Elle se dirige alors vers sa chambre ... hésite .... et finit par ressortir sa tenue ordinaire.


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Message Publié : 20 Juillet 2014, 20:33 
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Petit à petit, les cinq compagnons présents se donnèrent les informations qu’ils avaient recueillies. Sur la roseraie, ce buste, et les « fausses hallucinations », que certains prenaient comme signe de folie, alors que d’autres en admettaient plus ou moins l’origine paranormale.

Ils se retrouvèrent dans la bibliothèque, William rasé de près et Charlotte à nouveau habillée.

Louis attesta qu’il ne connaissait pas de roses hallucinogènes, Archibald et Auguste le confirmant à l’aide d’ouvrages sur le sujet. Cependant, les variétés de roses étant faciles à créer, rien ne pourrait l'affirmer avec certitude. Mais la plupart des compagnons ne pensaient pas pour autant qu'ils aient été l'objet d'hallucinations, mais bien de réalité étrange.

Charlotte trouva dans une encyclopédie récente l’existence des deux types de badiane, l’une étant utilisée depuis des siècles par les chinois pour ses vertus médicinales, l’autre, en provenance du japon, toxique. Selon l’ouvrage, il était impossible de différencier les deux à l’odeur.

Il restait pour eux à déterminer ce qu’ils allaient faire maintenant… Les pistes étaient nombreuses, encore fallait-il les énumérer et choisir quelle suivre…

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Je considère que vos persos savent maintenant tout ce qu'ont vu les autres, et vice-versa. Seule Rochelle est partie mener son enquête de son côté en solitaire, et n'a donc pas toutes les informations. ;)
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Message Publié : 19 Août 2014, 11:19 
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Charlotte cherche dans l'ouvrage si, puisqu'il est impossible de les différencier à l'odeur, il existe un moyen de différencier la badiane chinoise de la badiane japonaise une fois qu'elles sont sous forme de décoction.
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Message Publié : 15 Septembre 2014, 19:23 
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Les amis du Comte Firmin de Saint-Périer enquêtaient sur l’enlèvement de sa fille Sabine. L’enquête semblait complexe, et des éléments semblant n’avoir aucun lien entre eux surgissaient de toutes parts.

Tout d’abord, ces lettres étranges, reçues de façon mystérieuses dans la boite aux lettres du Comte, depuis une semaine et demi. En lettres découpées dans des journaux, ou des livres, ou autres, des menaces ou avertissements étaient proférés. Suffisamment alarmant pour que le Comte demande l’aide de la police. Après une enquête n’ayant rien donné, puis une surveillance de quelques jours, la police a conclu à un plaisantin. Le Comte, toujours inquiet, a alors demandé l’aide de ses amis.
Puis, ces accusations à l’encontre du Comte, qu’il apprenait alors qu’il se rendait à un bal de Charité. Firmin aurait étouffé une affaire, celle dite du Magnolia, qui concernerait les colonies. A la suite de la mort suspecte de plusieurs indigènes, autour du fleuve Congo, le Comte aurait demandé une commission d’enquête. Plusieurs hauts-gradés pourraient être impliqués. Le Comte a laissé l’affaire aux mains de son adjoint au ministère, Lucien Gambier, car préoccupé par l’état de sa fille.
Ensuite, cette apparition pendant ledit bal de charité, au cours d’un incendie soudain. Surgissant du feu, une femme aurait sauvé des enfants, Firmin, William et Archibald, pris dans l’incendie dans une pièce isolée.
Enfin, la fille unique du Comte est malade depuis deux à trois semaines. Cela occupe toutes les attentions du Comte. Le médecin, le Docteur Alain, pense qu’il s’agit de fatigues passagères. Alors que le Comte se rendait au Palais National pour la soirée de Gala, Sabine était enlevée par un groupe de malfrats aux casquettes caractéristiques. L’un d’entre eux, Dudule, poursuivi par Auguste, a été engouffré par des rosiers agressifs sous le regard d’un buste de femme, dans la roseraie. Cette roseraie semblait faire partie d’une autre propriété il y a quelques années, et qui serait située de l’autre côté du mur.

Evidemment, au petit matin, le scandale du Magnolia éclatait à la une des journaux, jetant également des doutes sur Archibald, William, et la baronne Rochelle Van Destrée…

Au milieu de tout ces informations, des pistes semblaient se profiler dans l’esprit des enquêteurs

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Pour l'heure, Charlotte, dans la bibliothèque, avait trouvé l’existence de deux types de badiane, qui était utilisée dans l’une des fioles de médicaments préparé par le Docteur Alain à l’attention de Sabine. La première était utilisée depuis des siècles par les chinois pour ses vertus médicinales, alors que l’autre, en provenance du Japon, était toxique.
Hélas, il semblait qu’il soit impossible de différencier les deux à l’odeur, ou une fois placée dans une décoction… Si le Docteur Alain s’était trompé de produit, il était fort probable qu’aucun outil technique actuel ne puisse déceler l’erreur.
Charlotte indiqua à Auguste et Archibald sa découverte, quand ceux-ci la rejoignirent dans la bibliothèque…

Malgré leurs recherches, aucun compagnon ne trouva trace dans la bibliothèque du Comte (pourtant bien fournie sur cette passion de Sabine) d’une rose qui aurait des propriétés hallucinogènes.

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Louis décida de se rendre au pavillon voisin, auquel appartenait la roseraie avant l’acquisition par le Comte de son hôtel particulier il y a quatre ans.
Cette maison était d’un style plus ancien que la demeure des Saint-Périer. Deux étages surmontaient un rez-de-chaussée légèrement surélevé par rapport à la rue. On pouvait imaginer l’existence d’un grenier sous les toits. Un vaste jardin arboré s’étendait sur le côté et à l’arrière, pour rejoindre un mur plus récent, celui de la roseraie.
La plaque à l’entrée marquait « M. Bohémond Crépin ». Une sonnette suggérait le raccordement à l’électricité de cette demeure bourgeoise.

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J’ai fait un petit résumé…
Dites-moi ce que font vos persos maintenant, et qui accompagne Louis !
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Message Publié : 15 Septembre 2014, 20:05 
Hors-ligne Incube/Succube
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Inscription : Oct 2013
Message(s) : 1942
Arf ? Ninjatage à un apéro près...

Pour le médecin militaire, l'atmosphère chargée d'étrangeté -surprenante en pleine cité, en cette capitale- n'était qu'un enrobage secondaire. Il avait eu l'habitude de résoudre maints problèmes sanitaires, d'intendance, de négociation ou de diplomatie, sous l'emprise de ce type de perturbations ; sorciers, féticheurs et autres sortes d'aumoniers obnubilés par leurs "visions" des choses en oubliaient l'essentiel qui, seul, l'intéressait, lui. De la part de Battlestone, il comprenait très bien que tout cela édulcorait d'une fragrance exotique cette triviale histoire de malversations politiques, de compromissions intéressées et d'engagements mercenaires plus ou moins corrompus.
Mais pour lui-même, là n'était pas le problème. Et il était hors de question de poireauter sagement en attendant la demande de rançon.
Une bande de malfrats détenait Sabine de St Périer, ceci semblant être l'issue d'une sombre influence où la roseraie "éjectée de la propriété voisine" et le docteur Alain à la badiane mal identifiée avaient des rôles certains -et antagonistes. Leur ami les avait mis dans la confidence... en "omettant" volontairement ou non certains faits, mais c'était lui le Ministre après tout : on ne pouvait pas lui en vouloir... surtout que c'est sur lui que s'abattaient cette série de malheurs, manifestement commandés par une volonté bien réelle, et ennemie.
Dans la bibibliothèque, rompant le silence prolongé faisant suite aux partages d'informations, il se racla la gorge, préalablement à sa prise de parole :
« Hrrrm... aheum...La piste la plus évidente est ce gang à la casquette. Sieur Battlestone, si vous avez quelque informateur dans les milieux interlopes de cette ville, vous êtes notre meilleure chance d'apprendre rapidement quelque chose, avant que la police ne soit mêlée à cette affaire...
Je tenterai de mon côté d'interroger quelques sous-off' vissés au Val de Grâce après de vilaines blessures, friands de vérités sordides, à propos de ce capitaine rénégat... mais cela devra attendre le rata de midi... que je leur apporte quelque "amélioré"...
Le flacon de préparation mériterait bien évidemment une analyse plus poussée... vous aviez dit pouvoir vous en charger, Monsieur Legabier ? Ceci donnerait peut être quelque éclairage sur le confrère qui s'occupe de Sabine, et que nous pouvons ainsi ménager... en attendant les résultats...
Sans tout à fait partager les envolées lyriques de notre ami gaëlique, sur la Dame parfumée commandant aux flammes, je suis d'accord pour enquêter sur cette roseraie, étrangement condamnée à l'éjection de sa propriété d'origine... en accompagnant Mr Muller aux nouvelles chez ces voisins.
Pour cette Dame de marbre, il y a aussi Antoine Bourdelle (le sculpteur) ou Maître Sidieux(le notaire) et... avant que nous nous égayons dans toutes les directions, nous devrions demander à Toinette et Philippe s'il n'y avait pas quelque majordome avant Georges... »
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Message Publié : 16 Septembre 2014, 15:37 
Hors-ligne Troll
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Inscription : Nov 2013
Message(s) : 402
Localisation : Flagnac, Aveyron
Le docteur Duchamp mettait le doigt sur ce qui alimentait depuis quelques minutes les ruminations de William. Il y avait trop de pistes, d'hypothèses et de possibilités. Chaque découverte ne faisait qu'alimenter ce chaos de nouvelles interrogations. Toutes ces conjectures avaient-elles seulement un lien quelconque ?
Frais amateur de littérature fantastique, William brûlait d'en savoir plus sur ces faits étranges qui agitaient cette famille. Un instant il fut tenté d'accompagner Louis vers cet étrange voisinage.

Mais là n'était - ne devait pas être - sa priorité. Pouvait-il décemment abandonner une innocente à son triste sort pour aller à la chasse au fantôme ?

William se leva et regarda sa montre se passant la main contre la mâchoire. Finalement, il n'aurait pas du être si prompt à se raser.

Il se leva et attrapa son pardessus, son chapeau. Il hésita un instant puis attrapa sa canne. Le solide bois dont elle était constituée pourrait s'avérer utile. (Bien sûr il espérait que non.)

« Auguste a raison, nous devons rapidement en savoir plus sur ce gang. Je monte à Montmartre pour retrouver quelqu'un qui en saura peut être plus. Je ne serais pas contre un peu de compagnie. »

William devait retrouver Anicet. Le gamin avait peut être vu quelque chose ou au moins pourrait aiguiller les enquêteurs vers une piste plus évidente concernant ces hommes à casquettes. Cependant, Montmartre n'était pas un lieu de villégiature bourgeois, et il était à craindre que si la majeure partie des apaches du coin étaient vautrés à cuver ou à panser leurs plaies de la veille, certains devaient encore hanter les ruelles malfamées et odorantes du quartier.
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