En bas, Archibald, paralysé, n'aida en rien le combat qui se déroulait sous ses yeux entre Vire et l'ex-soldat. Vire toucha le malfrat légèrement à l'épaule, ce qui empêcha ce dernier d'ajuster un coup de pied dans les genoux... Heureusement, pour l'instant, le combat, s'il faisait rage, ne semblait trouver aucune issue.
De son côté, le Sergent Dutilleul assoma d'un coup de crosse l'homme qu'il tenait comme bouclier.
En provenance du couloir, des cris de surprise des malfrats fusaient. Il devait y avoir au moins une demi-douzaine d'adversaires par là-bas, si ce n'était plus !
A l'étage, Auguste ouvrit la première porte, sombre, mais en partie éclairée par une fenêtre ouverte. Un bureau, qui regorgeait de papiers divers, de lettres. Une armoire et un secrétaire complétait la table et les chaises qui faisaient face à l'entrée.
Malgré l'encombrement, tout semblait rangé au cordeau, empilé proprement. Il était probable que cette pièce soit le bureau personnel du Capitaine Duport. L'heure n'était peut-être pas à ça, mais le chef des Singes Bleus devait certainement conserver quelques documents qui compromettraient nombre de personnes en vue, au moins pour s'assurer leur « fidélité ». Les cacheraient-ils là ?
Auguste vit une lampe à pétrole posée sur le bureau, et une autre sur l'armoire.
La fragrance tira Charlotte jusqu'à la troisième porte du couloir. Fermée à clé.
Charlotte et la capitaine Duchamp entendaient les cris de panique des bandits par deux côtés : Par celui par lequel ils étaient montés à l'étage, bien sûr, mais également par l'autre bout du couloir ! Peut-être que ce couloir bifurquait dans la pénombre, et menait à un autre escalier, par lequel les malfrats pourraient rappliquer...
► Afficher spoilerGoku, je n'ai pas compris si Louis suivait Auguste et Charlotte, ou se préparait à recevoir les singes bleus en bas...