La plaque est en marbre, gravé.
L'intérieur des lettres est doré (plaquage, peinture ou autre procédé).

Cette plaque est relativement récente et très bien entretenue.

Le texte, en français, est simple et limpide,
accessible à un enfant.

Adrien admire les restes du château fort en essayant de le reconstituer dans son esprit.

Cynthia regarde le paysage, si différent des paysages américains.

Eustache regarde l'orientation de la tombe. Est-elle tournée vers l'un des deux châteaux plus que l'autre (que ce soit les pieds ou la tête) ?

Raphael, quant à lui, recherche des signes occultes (masoniques, etc) qui pourraient l'aider à résoudre ce mystère qui coure (courre?) depuis 701 ans (1199).

Aucun signe occulte.
Orientation : tête vers la chapelle, pieds vers le donjon, NE - SO
Cette sépulture est placée dans l'emprise du château Châlus-Chabrol

Adrien : « L'énigme en restera une.
Mais j'y pense M le duc, vous aviez un ancêtre qui a dû être impliqué dans l'évènement ?
Du côté Plantagenêt ou du côté des habitants ? »

« Avec le temps ...
Ma famille a fini par se mêler aux locaux. » répond le Duc avec le sourire.
« Mais il n'y a pas d’énigme ici.
C'est de ce donjon que Pierre Basile tira le trait fatal,
lors du siège du château de Châlus-Chabrol,
ce château-ci. »

Adrien se concentre pour savoir s'il y a de la magie sur la tombe, autour ou dans le secteur.

Morgan Kane lance 1d100 et obtient 53 (53)

Souricette

Tu ne disposes pas de cette compétence (il faudra l'acheter)
Je t'autorise donc un test spécial : « Magie » : lance 2d6

Morgan Kane lance 2d6 et obtient 9 (6, 3) Adrien

« Pendant quatre jours la troupe de Mercadier a tenté de saper cette forte tour. Arrivé un peu après le début du siège, Richard est venu constater l'avancement des opérations. » déclame le Duc
« Le 26 mars 1199, Richard applaudit le chevalier Basile qui se tenait tout en haut du donjon et qui, à l'aide d'une poêle, écartait les flèches qui lui étaient adressées. Richard revint au pied du donjon en début de soirée.
C'est alors que Pierre Basile réapparaît aux créneaux du donjon et prend pour cible le groupe dans lequel se trouve Richard, ne sachant vraisemblablement pas que le duc d'Aquitaine, également roi d'Angleterre, est personnellement présent. »

« Afin de se protéger du tir, Richard, qui ne porte que son casque, se penche vers son écuyer pour s'abriter derrière son écu mais le carreau d'arbalète vient se ficher dans le haut de son épaule gauche, à la base de son cou. S'il était resté droit la flèche aurait probablement transpercé le cœur. Richard arrache la flèche et rejoint son campement. Son corps étant déjà affaibli par un bel embonpoint, la blessure, mal traitée tant par Richard que par le médecin de Mercadier, est gagnée par la gangrène. Apprenant l'identité du blessé ou sa mort prochaine, les assiégés décident de se rendre. »

Cynthia : " M le duc, si je vous comprends bien, le roi a plus été tué par les médecins que par le chevalier Basile. Il faudra que je n'en fasse pas autant. Nous avons connu cela pendant la guerre de sécession pendant laquelle plusieurs membres de ma famille ont servi, dont un médecin. Cette guerre a été horrible. Mais, monsieur le duc, la question d'Adrien et vôtre réponse ont suscité ma curiosité. A l'époque du siège, que faisaient vos ancêtres dans la région ? D'après ce que j'ai compris, ils étaient déjà seigneurs du château de Montbrun en 1049. Je serais étonnée qu'ils n'aient pas été mêlés à l'évènement, d'un côté ou de l'autre ? "

« Le roi est mort de la gangrène de sa blessure. » confirme le Duc
« La bataille de Châlus s'est très rapidement résumée au siège du donjon de Châlus-Chabrol par Mercadier.
La petite garnison en place, dirigée par deux chevaliers limousins, Pierre Brun, seigneur de Montbrun et Pierre Basile,
n’était composée, femmes et enfants compris, que de 38 personnes.
Elle n'avait donc pas les moyens de défendre les autres ouvrages
aussi, face aux hommes de Mercadier, elle s'est réfugiée dans le donjon. »

« Voilà une bien triste histoire... », dit Eustache. « Comme toutes les histoires de guerres, en fait. On a beau les raconter de façon épique dans certains romans, les combats sont le plus souvent tragiques, pour ne pas dire sordides. Un grand roi reçoit un carreau d'arbalète tiré par quelqu'un qui ne l'a pas reconnu et meurt d'une gangrène... Comme on est loin de ces héros qui meurent l'épée à la main en déclamant des phrases destinées à rester à jamais dans la mémoire de l'humanité... Et quid de ces grandes batailles qui furent souvent le fait de petits groupes acculés et obligés de se défendre comme ils le pouvaient dans un endroit replié... Ha là là ! Il n'y a pas de guerre noble, même si c'est parfois un mal nécessaire. »

Cynthia : " Donc, monsieur le duc, si je comprends bien, vôtre ancêtre est indirectement impliqué dans la mort du roi. "

« Oui.
Pierre Basile a tiré le trait fatal.
Mais ensuite, l'identité du roi fut révélé à la garnison retranchée.
Alors, Pierre Brun quitta le donjon et vint au campement de Mercadier où Richard se reposait.
Et ainsi, Pierre Brun organisa le convoi menant Richard à Montbrun, pour qu'il puisse s'y soigner. »

Quittant l'endroit, le Duc vous emmène visiter le donjon.

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Raphael dit: « Une question de plus à poser par téléphone à Musset...
C'est tiré par les cheveux, mais un fanatique de Richard pourrait en vouloir au Duc
comme descendant... Mais il faut un fou pour en vouloir ainsi à une famille après 700 ans! »

Adrien pince les lèvres « Plus tard, M Trépanier,
notre hôte a demandé une trêve jusqu'à ce soir. »