Azuran était surpris et flatté de voir qu'il serait accompagné pour aller voir le Sultan. Il se savait meneur d'homme sur les champs de bataille mais il n'aurait pas pensé s'allier des compagnons si rapidement.
« Je suis flatté que vous ayez décidé de me suivre. Par honnêteté, je tiens à vous dire que l'affaire qui me presse à aller parler au Sultan concerne le royaume dont je suis l'héritier légitime et qu'il me faut reconquérir.
Le Sultan peut m'aider mais il risque de demander des compensations. Je ne sais pas si vous avez des motivations personnelles pour aller voir le Sultan comme moi mais sachez que vous joindre à moi risque de vous entraîner dans une aventure plus que risquée. Sachez aussi que cette quête me tient très à cœur et qu'elle est très dépendante de la bienséance du Sultan. Je compte sur vous pour ne pas l'offusquer de quelques manières.
Nous chevaucherons à vive allure mais garder un œil ouvert car nous sommes dans une zone de conflit et tout peut arriver. »
Azuran monta en selle et talonna son cheval pour joindre les actes à ses mots.

Imago et Nestor attendent Arocka puis ensemble suivent le prince dans sa quête.
« Moi-même étant gentilhomme je comprends d'autant mieux votre désir, mais étant le septième fils je n'ai nul projet de succession. Nestor et moi sommes ensemble et amis depuis l'enfance, il fut mon tuteur et ma conscience.
Nous voilà à trois autour de toi Prince, une prêtresse joyeuse, un écuyer fidèle et un conteur d'histoires, je suis habilité afin de certifier des documents. »
Puis se tournant vers l'auberge :
« A bientôt messires, j'espère vous retrouver et avoir d'autres trilles à vous proposer. »

Les chevaux au trot s'éloignent sur la route poussiéreuse, Azuran en tête.

En cheminant je pince les cordes de ma lyre, "quand je menais mes chevaux boire":

Puis "marions les roses" (toujours du groupe Malicorne) pendant le trajet.

Guldwyn, Blazin, Yelena, Arocka et Darius se dirigent vers la forteresse.
Arrivés à 200m, ils remarquent une longue tranchée qui bloque la plaine devant,
avec de longs pieux pointés interdisant aux chevaux de sauter.

Il y a cent, deux cents pieux plantés plus loin, autour de la forteresse.
Avec des silhouettes qui semblent empalées dessus.

Et une odeur de pourriture qui vous prend à la gorge, le vent semblant souffler vers vous.

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« Quel bordel est-ce ... » Marmonne-Darius alors qu'il avance vers la plaine avec les pieux, sa manche sur son nez.

« Cela ne peut pas être ce que je pense, n'est-ce pas ? » Il demande à Yelena, ou toute personne qui se soucie de discuter et de le distraire de l'horreur à venir.

Vous ne pouvez vous avancer vers les pieux librement. A 180m des premiers pals, alors que vous ne pouvez encore rien distinguer,
6 soldats chevauchent vers vous.

« La zone est interdite aux civils! Retournez sur vos pas! »


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Le viking regarde la scène avec les yeux plissés
Il n'exprime aucune émotion
Il prend un mouchoir et l'imbibe d'un alcool fort pour couvrir l'odeur de charogne.
Voyant les 6 soldats arrivés à leur rencontré, il lève les mains en signe de neutralité.
D'une vœux forte, il demande
« excusez des voyageurs éreintés qui remontent vers les terres du nord. Nous sommes en quête d'un toit et un repas chaud.
Pouvons nous avoir l'accord de votre seigneur traverser ses terres ? »

Blazin regarde aussi la scène, son visage se ferma.
Kajah grogna, il posa la main sur la tête du tigre pour le calmer.
Son regard était maintenant menacant, concentré comme pour se préparer à un combat.
Il sentait l'odeur putride à plein poumons, il prenait chaque bouffée d'air volontairement pour augmenter sa motivation.
Blazin comprenait bien que cette mise en scène était une forme de dissuasion pour quiconque voulait approcher, mais la méthode employée plus que discutable.
S'il était amené à se rapprocher, il vérifierai si les corps sont ceux de soldats ou de civils.
A l'approche des soldats, il aggrippa la pommeau de son arme, et laissa les autres échanger avec eux tout en restant prêt à attaquer.

Les 6 soldats se déplacent pour se mettre devant vous.

« La zone est interdite aux civils. Nous sommes autorisés à attaquer tous ceux qui se rapprochent de la forteresse! »

Ils semblent bien armés, avec des lances d'arçon et des arbalètes. Ce sont des Spahis, la cavalerie légère ottomane. Ils sont humains, sans aucune présence de fées, aberrations, démons, élémentaires ou morts-vivants dans les parages.

La naine observa les lieux et se tint prête, elle aussi, a toute éventualité, la main sur son arme, mais sans montre d'agressivité.
« Une bataille ou une attaque du fort ? » Demanda-t-elle, sans trop espérer de réponse. Ces gens lui inspirait guère.

Le viking soupire et redemande
« Je comprends. Mais nous aimerions trouver un endroit où nous reposer avant de reprendre notre voyage au château.
Pouvez nous indiquer une auberge? »

Les soldats vous regardent avec suspicion

« Le château est aux mains de l'Usurpateur! Toute personne qui veut y transiter est un traite à la Sublime Porte!

Vous semblez venir de la ville... il est étrange que vous n’ayez pas remarqué l'auberge du faubourg aux portes de la ville!
Tournez bride tout de suite! Il n'y a que la mort devant! Des centaines de morts! »

Es-tu vraiment prêt de tourner les talons, ici si proche à ce monstre ?

Darius secoue la tête, écoutant à peine les gardes. Il a du mal à suivre la conversation, tant de voix inconnues. Il souhaite que Yelena utilise son charme pour adoucir les gardes, pour voir de plus près l'atrocité ...

Pourquoi es-tu ici, de toute façon ? Je te manque tellement que tu ne peux que te distraire de la perte en voyant des centaines d'hommes empalés dans le cul ? Vilain gosse !

« Ferme ta gueule, espèce de pédale ... » la tête dans la main.

Il regarde les soldats avec horreur. « Oh, j'ai encore dit ça à voix haute ? »

Yelena était restée silencieuse, préférant examiner les réactions de chacun, que ce soit ses compagnons du moment ou les soldats ottomans.
Ses autres sens étaient également très occupés à occulter les odeurs de cadavres qui lui montaient aux narines, et seules les paroles de Darius la firent sortir de sa semi torpeur.


Yelena se rapproche un peu plus de Guldwyn et Blazin. Ils étaient les hommes forts du groupe et semblaient détenteur du pouvoir décisionnaire sur chacun d'eux.
Elle leur parla sans que les soldats puissent entendre

« Messieurs, comme vous venez d'arriver, je dois vous informer de la situation ici. Vlad est le Prince de Valachie, où nous nous trouvons, et il est entré en guerre contre les Ottomans Turcs dirigés par le Sultan auquel il avait prêté allégeance.
Maintenant, je ne sais pas pourquoi votre Cromlech vous emmené ici et quel bord vous devez défendre, mais c'est à vous de décider.
Je veux plus d'informations sur ces portails et donc quoique vous décidiez je reste avec vous et suivrez vos décisions. »

Le viking détaille les soldats en gardant les mains biens visibles.
Il ne réagit quand Yelena lui parle .
Il se contente de répondre.
« oui, da. Nous avons vu l'auberge en venant mais nous avons préférer poursuivre notre route un peu plus loin car le soleil était encore haut.
Nous n'avons que eu des échos du conflits.
Connaissez vous une route par laquelle contournerla zone de guerre?
Oui, acceptez vous de nous faire traverser moyennementune compensation? »

Les soldats hésitent...


Vous avez l'impression qu'un peu d'or les convaincra. Trop les amèneraient à vous attaquer pour en récolter plus, car de
riches mercenaires peuvent être la cible de bandits, après tout...

Mais ils semblent tenir mordicus à vous éloigner de la forteresse. PLUS que bornés. Il y a de la magie là-dessous, vous en êtes sûrs!