« Maître Arash a toujours son bateau qu'il a fait amarrer en bas de la falaise en contrebas du jardin, là vous étiez tout à l'heure...Mais il n'est plus entrentenu depuis des mois et j'ai peur qu'il ne soit pas en très bon état. Il n'a pas coulé c'est toujours ça, et puis il vous faudra un équipage. On ne prend pas la mer aussi facilement avec un si grand navire. » répond laconiquement Ronssar.

Vous décidez ensuite de repartir à "La Chope du Sud", la taverne-auberge tenu par Raspac.
Toujours très vaillante et enthousiaste Roza ouvre la marche afin de vous guider.
Brand et Hector étaient derrière elle, les deux souvent à l'affût du moindre mouvement, mais non pas pour les mêmes raisons. Hector n'avait que trop l'habitude des cités, de l'étroitesse de leurs ruelles et de la faune qui y régnait. Bien que venant de la Capitale du Royaume du Nord, cette cité ne lui inspirait guère confiance. Autant dans la Capitale les quartiers étaient différents et différentes classes de la société existaient et coexistaient, autant ici il n'y avait semble-t-il qu'une seule classe, et la pire d'entre toute. Celle qu'il avait lui-même quitté pour ne plus jamais y revenir. La classe des sans le sou, de ceux qui la société à rejeté, décidé d'oublier, les soudards, les malades, les atypiques, les stupides.... Ici régnait l'odeur saline de la mer, mélangée à celle de la sueur et de l'alcool.
Une fois le choc passé, on s'y habitué assez finalement et tout un chacun pouvait malgré tout y trouver sa place.
Hector savait qu'il change ses habitudes corporelles pour réussir à se fondre dans la masse mais pour l'instant il restait très méfiant et un oeil averti pourrait sentir son malaise. Ce qui le rassurait c'est qu'il n'était pas seul et il était bien entouré, notamment avec Brand.
Brand quant à lui avait l'habitude, non pas de la souillure des basses villes, mais celle de l'odeur putride des champs de bataille. Et celle qu'il ressentait ici n'en était pas si éloigné que ça. Il n'avait pas peur, il savait qu'il pouvait se défendre lui, et ses compagnons, mais tout comme Hector il n'était pas mécontent de ne pas être seul lorsqu'ils traversaient toutes ces ruelles étroites, humides et malodorantes pour rejoindre La Chope du Sud.
Anselme quant-à lui fermait la marche, ses yeux déambulants nonchalamment sur les gens, inquiets de leur état de santé. Il préférait également marcher à son rythme. Et tandis que vous traverser une petite place cerclé de commerces, son regard allant à droite à gauche, il finit par s'arrêter sur le col de Brand à moitié caché par son épaisse chevelure mi-longue crasseuse. Son col de chemise prenait une teinte rougeâtre, et celui-ci semblait ne pas l'avoir remarqué.

Une petite brise vint soudainement vous fouetter la nuque et un frisson vous parcourt l'échine. L'été n'est clairement pas encore là. Brrrrrrr
Quelques dizaines de mètres plus loin, coincée entre deux bâtisses, "La Chope du Sud", vous fait face en hauteur au 1er étage.

Je considère que je ne remarque pas cette coloration de mon col tant que personne ne me la fait remarquer.

@Kazim : je ne sent pas de douleur dans le cou qui pourrait indiquer un saignement ?

Brand frissonna durant leur trajet à l'extérieur. je n'avais pas remarqué qu'il faisait si froid... Puis il dit lorsqu'ils arrivèrent devant la taverne :« nous y voila. » Brand ouvrit la porte de la taverne le premier. Il jeta immédiatement un coup d'oeil circulaire pour jauger de l'ambiance de la salle et essaya de trouver Raspac du regard. Il regarda également les quelques visages qui lui faisaient face afin de voir si par chance Trombec se trouvait dans l'auberge.

Anselme fermait la marche, sa massue imposante oscillant de gauche à droite par dessus son épaule au rythme de son pas tranquille.
Il observa attentivement le col de Brand, tâchant de se remémorer un quelconque souvenir d'une vision similaire.
Avant de pouvoir s'approcher pour le lui en parler, ils étaient arrivés et Brand avait ouvert la porte.
Il en profita alors pour se porter à côté du guerrier, davantage afin d'observer de plus prêt cette teinte cramoisie que d'embrasser du regard la salle de l'auberge.

Au besoin:
Perception (59) Disciplex lance 1d100 et obtient 1 (1)
Guérison (59) Disciplex lance 1d100 et obtient 17 (17)

PS à tous: Pour l'instant Roza est présente avec vous mais Grant n'a plus le temps de la jouer, donc elle sera là sans être là, Je la jouerais si besoin est mais évitez donc d'établir des dialogues avec elle svp.

L'oeil avisé d' Anselme remarque qu'il s'agit d'une tâche de sang provenant de la nuque de Brand. Rien d'abondant mais suffisamment pour avoir entaché son col.
Il faudrait qu'il examine Brand plus minutieusement pour en savoir plus, là il n' a fait que jeter un oeil par-dessus son épaule.

Raspac est surpris de vous revoir si tôt, mais est ravi de vous recevoir à nouveau.
« Qu'est-ce que j'vous sers donc mes amis ? »

Hector était perdu dans ses pensées. Des souvenirs de son enfance, voilà ce que faisaient ressurgir les lieux. Et ses souvenir n'était pas toujours agréable.
Il s'adosse au comptoir et dit
« 3 bières, Raspac en te remerciant. »
Il regarde les alentours et examine les personnes présentes dans le bar à la recherche d'un homme ou femme pouvant les introduire dans le milieu
psychologie: Tuco lance 1d100 et obtient 33 (33)
base à 53 , réussite de 20

Alors que Raspac déposa les chopes sur le comptoir, Anselme en donna une à chacun des compagnons et demanda pour lui même un verre de tord boyau local. Il désigna ensuite une table libre et alla s'y installer en enjoignant ses nouveaux comparses de faire de même.
Une fois installés il s'adressa, l'air soucieux, au guerrier:
« Brand, tu as une trace sanglante à la base du cou, laisse moi voir cela, on ne sait jamais... »

Brand suivit ses compagnons et s'assit à la table, sur une chaise faisant face à la porte d'entrée, afin de surveiller les allées et venues.

A la demande de Anselme, il but une gorgée dans sa chope et acquiesça pour se laisser ausculter. Il poussa ses cheveux sur le côté de sa tête et pencha le cou en avant pour laisser le dévot regarder.

Hector va discuter à nouveau avec Raspac qui semble être la personne la plus réceptive à lui fournir quelques renseignements, et quelques contre pièces celui-ci accepte bien volontiers de répondre à ses questions.
Hector s'aperçoit alors bien vite qu'ici, tout un chacun est susceptible d'appartenir au milieu. Toutes les ilôts-terres sont le milieu. Tout s'achète et tout se vend il suffit d'avoir l'argent ou un quelconque autre moyen d'échange.
L'île du Plateau est ainsi divisé en 4 quartiers, chacun ayant son chef de la pègre, chargé d'établir un certain équilibre. Les quartiers de l'île sont séparés par une large rue en forme de croix amenant à une place centrale, une frontière est ainsi clairement définie. Les allers et venues sont libres mais tout ce qui se passe dans un quartier est de la "responsabilité" de son chef.
Le quartier Sud, où vous êtes, et dont l'unique port de la ville fait parti est sous le contrôle de Rondolfo Mezzo, un homme grand, gros et gras, dont le visage est recouvert de pustules, séquelle d'une maladie dont il a réchappé enfant. Ayant en charge le quartier le plus fréquenté et le plus animé de l'île à cause du port, c'est un homme très occupé que l'on voit peu et qui dispense les affaires sans quasiment sortir de chez lui.
Pour en apprendre plus, jet de Sens de la rue stp

Pendant ce temps, Anselme, avec l'accord de Brand, se met à ausculter le saignement qui a fini par s'arrêter assez vite finalement.
Soulevant son épaisse chevelure hirsute, Anselme remarque une étrange marque dans le creux de la nuque de Brand, longue comme un doigt.
Une scarification, comme marqué au fer rouge. La marque est ancienne, mais c'est d'elle dont est provenu le saignement qui a entaché la chevelure et le col de chemise de Brand.
.

Brand se remémore alors sa vie passée, ramenant à son esprit des souvenirs oubliées.
Jet sous POUvoir x3 stp
Jet d'INTelligence x5 pour tous également
Les jets se font sur le forum HRP svp

Des maux de nuques récurrents sont hélas les seuls souvenirs qui remontent à l'esprit de Brand pour le moment.
Tandis qu'il se fait ausculter par Anselme, sous son regard passe la jeune Mina qui va servir une table. C'est alors qu'il se remémore ce qu'elle lui avait dit quelques petites heures plutôt

Hector remercie le barman et lui glisse une pièce de plus.
Il amène les boissons à ses compagnons en réfléchissant.
« Trombec n'est pas loin.
Tout est une question d'argent. En proposant de l'argent, ce gredin pourrait nous parler .. »
sens de la rue: Tuco lance 51-1d100 et obtient -39 (90)

Lorsqu'Anselme lui décrivit ce qui avait causé son saignement dans sa nuque, cela ne rappela rien de particulier à Brand. Il pouvait y avoir de nombreuses raisons pour lesquelles il avait une marque comme celle-ci, et ses souvenirs de cette époque étaient particulièrement embrumés (à raison).

« Ce signe ne te rappelle rien, Anselme ? Les maux de nuques ne sont pas très gênants, mais je ne parvient pas à me souvenir de quand et où ils remontent... »

Brand en profita pour se reconcentrer sur l'enquête et se rappela de ce que leur avait dit la jeune serveuse Mina. Il se souvenait aussi que celle-ci avait eu un comportement étrange avec lui, auquel il n'était pas habitué. Il fit un signe de main à la jeune serveuse afin qu'elle s'approche.

« Mina, c'est bien ça ? » (il lui glissa un sourire maladroit). « Vous nous disiez que vous savez où se trouve généralement Trombec ? Pourriez-vous nous en dire plus sur ses habitudes et sur l'endroit où nous pourrions le trouver en ce moment ? »

La jeune Mina se rapproche un brin timidement de la table et supporte avec difficulté le regard de Brand.
« Euh, je ne connais pas vraiment ses habitudes, je l'ai juste vu sortir d'une maisonnée un de ces jours, je pourrais vous montrer si vous voulez » finit-elle par dire en se tournant vers Roza au dernier moment, certainement du fait que cette dernière connaissait un peu mieux la ville que les autres.

« Vous désirez autre chose ? » demanda-t-elle sa petite voix cristalline.

Anselme réfléchissait à une quelconque signification du symbole sur la nuque du guerrier en se passant la main sur le crâne, signe d'une intense réflexion sur plusieurs sujets en parallèles.
Interrompu dans ses pensées par la jeune servante il demanda.
« Un verre de vin clairet pour moi et un dé d'alcool fort aussi, merci bien »
Se tourant ver Brand:
Je voudrai nettoyer la zone de la marque si vous le permettez, avec l'alcool.

Puis embrassant l'assistance du regard il précisa.
« En remettant un peu d'ordre dans cette affaire, je me dis qu'il pourrait être interessant de rendre visite à l'ancien propriétaire du tableau chez qui nous devions venir le prendre avec mes précédents compagnons. Peut être pourra-t-il nous en dire un peu plus.
Par ailleurs, je compte également visiter mes condisciples de Peldora, j'espère qu'elles pourront me renseigner sur les traficants d'enfants et sur notre homme... »

Après une brève pause il termina:
« Je pense pouvoir retrouver le marchand initial sans trop de difficultés, tout comme la maison de Peldora. »

Brand remercia maladroitement Mina : « merci pour les informations, cela nous est très utile. Pourriez-vous nous indiquer la maison d'où sort Trombec ? Nous nous y rendrons peut être bientôt. »

Puis ils dit à Anselme : « merci pour l'auscultation, je ne me rappelle pas comment je me suis fait cette marque... Vous pouvez la passer à l'alcool. »

Il écouta le bon sens dont faisait preuve le dévot, puis approuva : « rendre visite au marchand initial pourrait être le plus intéressant à faire, qu'en pensez-vous ? Nous rendrons visite à Trombec plus tard. »

Hector hésite et évoque ses réticences.
« le tableau lui a été dérobé si je ne me trompe.
J'ai peur que notre visite nous rendent suspects. A-t-il mis une récompense pour sa restitution? »

Anselme expliqua brièvement ce qu'il savait de la transaction.
« En fait le tableau lui a été acheté, nous avions juste à le récupérer. Il lui a été volé juste avant notre arrivée.
D'ailleurs lui rendre visite permettrait également de le rassurer sur le devenir de son ancien tableau... »

Tout en nettoyant proprement la marque de Brand, car il s'agit bien d'une marque (rien de naturel), Anselme se remémore le chemin pour rejoindre le lieu du rendez-vous où ils devaient récupérer le tableau. Il sait que c'est dans le quartier Est et au pire des cas avec l'aide de Roza ça ne devrait poser aucun problème.

« Raspac m'accorde une pause en milieu de journée, je pourrais vous y conduire rapidement tout à l'heure si vous le souhaitez » répond timidement Mina à Brand.

Hector acquiesce.
« c'est une bonne piste.
Avec de la chance, il acceptera de nous en dire plus sur le tableau ou où il se l'est procuré »

Brand répondit à la jeune serveuse Mina : « Merci pour la proposition. Nous avons quelques affaires à régler dans un premier temps, mais nous reviendrons vous voir pour que vous puissiez nous y guider. »

Puis il se tourna vers ses compagnons. « Allons rendre visite à ce marchand à qui appartenant le tableau initialement, je pense que cela pourrait être très instructif. On passera ensuite glaner des informations sur Trombec puis on ira lui rendre visite. »

Anselme se remémore assez facilement le message de la Cheffe Yrya
Quartier Est. 4ème maison après la Forge d' Orin, passez par derrière.
Presqu'une dizaine de jours s'est écoulés depuis que le tableau avait volé auprès de Maria et Volrun. Ce dernier avait été très grièvement blessé et sans l'intervention providentielle d'Anselme il serait très certainement mort.
Cependant Anselme n'avait aucune certitude sur la santé de Volrun. Il lui avait prodigué des soins rapides, et pour lui son état était stable lorsqu'il est parti rejoindre ses compagnons à la poursuite des 2 voleurs, laissant Maria seule avec son mari dans les bras.
Anselme, Brand, Hector et Roza se retrouve donc devant la demeure du marchand d'art. Il s'agit d'une simple porte en bois solide et entretenu, mais sans fard d'aucune sorte, encaissée entre d'autres demeures. Une simple porte sur une faça de en pierre.
Hector reconnaît bien là l'astuce. S'il s'agit bien d'un marchand d'art, il est judicieux de ne pas attirer les regards afin de ne pas se faire voler par des gens mal intentionnés.
L'un de vous frappe à la porte et au bout d'un très court instant une voix féminine résonne à l'intérieur de la demeure.
« Qui est là ? Nous n'attendons personne, déguerpissezPour Roza: S'en aller précipitamment. de là »