« je crois que dans un premier temps, nous avons besoin de repos avant de repartir.
après nous aurions besoin d'en savoir plus sur votre commanditaire.
Avez-vous une bibliothèque où l'on pourrait se renseigner sur les légendes liés à K'man et les sectes liées à elle?
ou bien où est-il possible de trouver un spécialiste sur le sujet ou une bibliothèque correspondant à ma demande?
et il y a t il quelqu'un qui a connu Kumbo quand il faisait partie de la compagnie?
et quelqu'un sait qui a réalisé ce tableau?
et .... on peut examiner l'oeuvre de plus près? j'aimerai faire un test avec cette pierre rouge et à la lumière des lunes »
il sourit et ajoute
« quelle date sommes nous? suite à notre naufrage, j'ai perdu le fil. »
il hausse les épaules.

Anselme opina du chef.
« Effectivement, la personne qui a demandé de récupérer le tableau veut-elle l'avoir ou bien s'agissait-il juste que la Compagnie le garde.
Si ce commanditaire doit venir le chercher ou bien si le tableau doit lui être livré, il devra s'attendre à être l'intérêt de potentiels voleurs comme ceux auxquels j'ai été confronté.
J'aimerai en outre savoir si quelqu'un dans la Compagnie serait à même de nous renseigner sur la zone géographique qui correspond aux paysages représentés par l'artiste... »

Il regarda au loin, perdu dans ses pensés probablement à la recheche d'un fil sur lequel tirer pour commencer à dénouer cet échevau.

Brand écouta et hocha la tête aux questions de ses compagnons.

« Il pourrait en effet être intéressant de parler à quelqu’un qui en saurait plus sur ces pierres ou sur les légendes de K’man. Cela semble être un bon point de départ. »

Puis ils se tourna vers Yrya : « j’entend que la Compagnie n’est qu’un intermédiaire pour un commanditaire. J’imagine donc que si il nous arrive malheur, vous ne nous connaissiez pas… Si malgré tout nous menons l’enquête, il serait préférable de définir des objectifs clair, car nous allons avoir besoin de trouver de nombreux renseignements, comme le soulignent mes amis. »

« J'ai besoin de prendre l'air »dit soudainement Yrya
« Suivez-moi et allons sur le toit terrasse
Et nous aurons besoin de cela » finit-elle par dire en se saisissant d'une bouteille de vin qui trainait sur son bureau.
« Tête de pioche, amène-nous une autre bouteille, des verres et de quoi manger un bout stp »

Toujours suivie d' Akhmed et Moustafa, Yrya vous emmène ensuite effectivement sur un toit terrasse où se trouve une volière à pigeons.
Elle pose sa bouteille sur une grosse barrique et pose ses fesses sur un petit tonneau faisant office d'assise.
De là où vous êtes vous avez une vue imprenable sur l'horizon tout autour de vous et vous réalisez à quel point cette petite forteresse est quasi imprenable. On verrait arriver n'importe qui à des lieux à la ronde.
Le voile rouge de K'Man est en train de s'étendre petit à petit, au fur et à mesure que Lu'Mnar disparaît derrière les flots des ilôts Terres.
L'air marin et frais vous chatouille les narines et vous apporte un peu de quiétude malgré le sérieux de la situation

« Bien....le commanditaire reste souhaiter anonyme, il n'aurait pas fait appel à la Compagnie dans le cas contraire. Mais je ne vois pas en quoi il serait mêler à ça. Il ne va pas se voler lui-même, ça n'a pas de sens.
Et si vous me dites Dévôt que vous avez tué les 2 voleurs sans rien trouver d'autre, je ne vois pas en quoi sa vie serait en danger, il n'y a plus aucun témoin de l'affaire hormis nous tous ici présents.
Je ne connais pas de Maître Cartographe ou tout autre personne capable de vous renseigner sur cette toile, mais l' île du Plateau est la plus proche pour y trouver des renseignements, ça peut être un bon point de départ. »

Au cours de la conversation, Hector apprends qu'ils sont bien une semaine plus tard, et cela à peu ou prou à la date où ils étaient sur le navire en direction de Dadiche ( grande île en pleine Mer des Tourments, voir carte dans la section du monde )
Toujours au cours de la conversation, Tête de pioche se ramène avec tout ce qu'il faut pour boire et manger pour tout le monde.

Brand suivit le rythme et reconnut qu'un en-cas ne serait pas de refus en entendant son ventre gargouiller.

Il écouta Yrya, en prenant soin par reflexe de conservation de ne jamais tourner le dos aux deux gardes du corps. En entendant la mention faite de la date, il pensa : sommes-nous réellement resté une semaine dans cette jungle ? Ou est-ce que cette magie que nous avons subis à légèrement modifié notre localisation temporelle...

Puis il demanda à Yrya : « En quoi pensez-vous que l'île du Plateau puisse être un point de départ à notre investigation ? Il y a t'il là-bas des personnes qui seraient susceptibles de nous renseigner ? »

« C'est tout simplement l'île la plus peuplée la plus proche, et c'est également celle où a été dérobé la toile d'ailleurs...
D'où êtes-vous d'ailleurs ? Aucun d'entre vous n'est originaire des Ilôts-Terres ? »

Tout en parlant, Yrya se sert régulièrement du vin. Chacun de ses mouvements faisant ressortir les muscles de ses bras. Brand reconnaît une femme durement entraîner qui n'a rien perdu malgré les années écoulées. Ses gestes sont précis et assurés, sa poigne est ferme.
Hector détecte plutôt chez elle une fausse décontraction. Elle est à l'affût du moindre de vos mouvements. Tout comme Akhmed et Moustafa. C'est plus une forme d'habitude, qu'une méfiance, toujours sur le qui vive.
Ses cheveux longs cendrés sont tressés en une lourde natte plaquée à l'arrière du crâne, seule la queue de la natte bougeant lorsqu'elle tourne la tête. Brand reconnaît là encore la praticité d'une telle coiffe, ses cheveux, même long, ne la gêneront pas en cas de mouvement brusque, lors de combat notamment.

Akhmed et Moustafa, eux, sont clairement originaire du Royaume Shanizade, une lointaine contrée aride couverte de sable. Leurs accoutrements y feront clairement référence. Ils sont tous 2 légèrement en retrait, couvrant facilement l'accès à la terrasse.

Roza fait rouler un tonneau à côté de la table et y met ses fesses, permettant à l'air maritime de lui ébouriffer les cheveux. Elle prend un verre de vin, puis un autre.


« Heu, je connais un mec qu'on pourrait demander, mais ... »

Elle attrape la bouteille, la boit directement pendant trois bonnes gorgées.

« ... C'est un ancien amant. »

Anselme réfléchit un moment, sans boire que de l'eau et de mâcher un morceau de pain noir aux amandes.
« L'ile du plateau est vaste, peut être que je pourrai me renseigner auprès du temple de Sokan pour dénicher un érudit et avoir des informations sur les bâtiments de la peinture. Idéalement il faudrait avoir une copie du tableau, pas forcément très fidèle mais avec les éléments les plus significatifs. »

Hector se sert un verre aussi. il en hume les aromes en espérant de ne pas sentir des relents de vinaigre...ou des toxines..
Paranoïque par nature..
il s'adosse à un mur
« Non, je ne suis pas des ilots terres. Je suis natif de la capitale de l'Empire. »
il sourit à la capitaine Yrya et lève son verre
« à notre coopération, alors.
je tiens aussi à formuler que nous devons rester discret sur nos recherches.
"ces adeptes" pourraient nous prendre pour cible si l'on fait trop de "bruit".
Cependant cela pourrait être une approche pour en capturer un en utilisant le tableau comme appât. »
Hector laisse l'idée en suspens attendant les réactions

Roza a l'air fort déçu, comme une petite fille que les autres n'incluront pas dans leurs jeux.

La prochaine d'ouvrir la bouche, Roza l'interrompt en claquant la bouteille de vin vide sur le banc.

« Esti de tabarnak ! D'accord, mille fois d'accord ! Je vais vous raconter tous les détails sordides de ma jeune vie amoureuse, si vous voulez insister comme ça. »

Après un moment de silence choqué, elle continue.

« Je venais de quitter ma maison des ïlots Terres et j'étais un nouvel équipier sur un rafiot qui voguait autour de ces mers ombragées. » S'explique-t-elle en gestant aux alentours.

« Arash al-Yuri était un jeune navigateur de Shanizade. Même à cette époque, il était obsédé par la cartographie, mais l'addiction malsaine aux cartes ne l'avait pas encore possédé. Et il n'avait pas encore découvert le problème du littoral : une dépendance mathématique aux mesures d'une précision obsessionnelle. »

Elle soupir, regardant l'horizon.

« Al-Yuri est bon, gentil, mais il ne pourrait jamais m'aimer comme il aimait son travail. De nos jours, vous pouvez sûrement le trouver chez lui, sa bibliothèque vivante de cartes sur l'Île du Plateau. Sinon, il est sur un navire, faisant des dizaines de milliers de mesures de la côte d'une île ou d'une autre.

S'il ne connaît pas les réponses à nos questions, il connaîtra quelqu'un qui les connaît. »

Brand écouta attentivement les paroles de ses compagnons. Il en profita pour se servir de l'eau, et rompit un large morceau de pain qu'il accompagna de viande sèche ou autres mets nutritifs qui lui tombait sous la main.

« L'idée d'Hector n'est pas dénuée d'intérêt, et une copie plus ou moins fidèle de la carte pourrait nous y aider. Cependant, nous ne pouvons pas savoir si cette fois ils n'enverraient pas plus de personnes et des gens bien plus expérimentés, peut être même des assassins professionnels. Nous ne ferions pas le poids. »


Il écouta avec un léger rire mi amusé, mi embarrassé lorsque Roza décida de leur raconter quand même son histoire après n'avoir pas retenu l'attention la première fois. Il ne reconnaissait pas ces expressions venant de terres lointaines.

Puis il ajouta : « je ne suis pas des Ilots-Terres non-plus, et ne m'y suis jamais arrêté très longtemps lors de mes voyages. Je serais d'avis de suivre l'idée de Roza, c'est une piste comme une autre qui semble être une bonne première étape. Assurons nous d'être discret, comme le dit Hector, nous ne voulons pas ébruiter notre mission. »

Lorsque Roza prononce le nom de Arash Al-Yuri, les 2 frères Akhmed et Moustafa se regarde l'un et l'autre et s'échange quelques mots inaudibles.

« Dit leur toi...
Non, toi vas-y...
Bon d'accord, mais la prochaine fois c'est toi...
Bon ...ok

Humm humm » fait Akhmed en s'éclaircissant la gorge
« S'il s'agit bien de la même personne, il paraît qu'il a perdu un peu la tête » vous dit-il dans un léger accent shanizade en faisant tourner un doigt en cercle près de sa tempe.

« ça ne règle pas le problème de la toile, que je dois remettre au commanditaire » rajoute Yrya en se levant et se dirigeant vers les pigeons en cage, leur lançant quelques miettes de pain à travers le grillage.
« Je ne vois qu'une solution, lui dire que nous ne l'avons pas encore récupéré car le marchand d'art s'est fait voler. Ce qui est vrai en soit.
Par contre, vous ne devez la perdre en aucune façon, il en va de la réputation de la Compagnie. »

Elle se tourne alors vers Tête de pioche. « Rédige un message dans ce sens et prends le col vert là » en lui montrant un des pigeons.

« Vous n'avez pas besoin de me le dire, j'étais là quand c'est arrivé. Il avait ses bras autour de moi par derrière, un mètre ruban autour de mes seins. On prenait mes mesures pour une robe - j'étais plutôt à la mode quand j'étais jeune en fait - quand il s'est rendu compte que la mesure changeait quand le mètre ruban suivait mon décolleté au lieu de traverser tout droit comme ça. »

Elle fait un geste de la main, comme si elle sciait entre ses seins. Il est clair que le vin l'a déjà enivrée.

« Au début, je pensais que c'était sexy quand il fixait mes seins et ajustait le mètre ruban, mais ensuite il a passé le reste de la nuit à prendre des notes et à examiner ses cartes. C'est après cela qu'il a commencé à mesurer de manière obsessionnelle les littoraux et à créer des cartes incroyablement détaillées des ïlots. »

Après avoir écouté l'histoire de Roza, les deux frères se regardèrent et éclatèrent de rire. Ils ne savaient pas si elle était vraie mais elle eut le don de détendre l'atmosphère. Même Yrya ne peut s'empêcher d'esquisser un sourire entre ses lèvres.
La soirée se passe ainsi à parler de tout et de rien, entrecoupée de longs moments de silence.
K'Man resplendit de toute sa douce rougeur au milieu de cette nuit sans nuage.
Vous êtes emmenés ensuite dans un dortoir où vous passez y une nuit paisible.
Le lendemain Yrya vous confirme que le commanditaire a bien reçu son message et vous demande de prendre bien soin de l'oeuvre et de la ramener le plus vite possible.
Fidèle à lui-même, Ricardo et son bateau sont là à vous attendre dès que vous êtes prêts.
En fin de matinée du 2ème jour de voyage, peu avant le repas de mi-journée, comme prévu, votre petite embarcation arrive à l'île du Plateau.
La cité s'étend à perte de vue, jusqu'au bord même de l'île en haut des falaises. C'est un spectacle assez impressionnant. Où que se porte votre regard les falaises qui encerclent l'île sont des murs de bâtisses. Une île-cité, véritablement.
La cité de l'île du plateau, La Funeste comme les gens l'appellent ici, est construite à flanc de falaise, et il n'est pas rare qu'aux abords de celles-ci les gens y tombent par mégarde ( ou non ) pour venir s'écraser contre les rochers qui dépassent de la mer intérieure. ( d'où son surnom de La Funeste )
Les rues de la cité décomposée en quatre quartiers, Nord/Sud/Est/Ouest, sont plutôt étroites et les gens y circulent à pieds ou à petite carriole pour le transport des marchandises. Ici nul chevaux ou autres animaux qui prennent de la place, et ceux qui en possèdent sont invités à les laisser dans les écuries des ports.
La cité est composée d'habitations, commerces, temples, guildes, et tout autres bâtiments participants à une vie citadine, hormis quelques jardins par-ci par-là, chaque centimètres carrés de l'île est recouverte par des pierres taillées par l'homme.
Ici, tout se vend, s'achète ou s'échange. Les rues fourmillent de monde, mais moins qu'il y a une semaine qui était jour de festivités de Démar, la Déesse de la Justice et de la Sagesse. Les processions religieuses et autres clameurs dévôtales se rajoutaient alors au brouhaha ambiant courant de la cité. C'était un jour particulier car les ilôts-Terres se sont affranchis des lois de l'Empire du Nord, et il n'y a pas à proprement parlé de règles ici. Seules les Guildes et leurs commerces imposent les règles, et cela peut changer d'une île à l'autre. Les Prêtres de Démar, affiliés eux à l'Empire du Nord, profitent alors de ce jour-là pour demander aux guildes de gracier quelques âmes, en s'improvisant juges et dont le verdict prévaudra sur les guildes, notamment sur des affaires que les guildes n'ont pas su régler.

Vous approchez alors du port du quartier sud. Le port est gigantesque, vous croisez des bateaux de différentes tailles, par moment il est même difficile de voir l'eau tellement il y en a.
Au bout d'une heure vous êtes enfin à quai. Après quelques formalités portuaires d'usage, vous êtes enfin libre de marcher sur la terre ferme.

« A vous dé youer maintenant...yé vé resté un your ou deux ici, si vous szavez bésoin dé moi...laissez oun message " Au Poisson écarlate" dans lé quartier Soud » vous dit Ricardo en caressant sa fine moustache noire en ses doigts.

Hector se sent revivre .. enfin une ville.
Il est dans son élément.
Heureux de quitter le bateau, il saute sur le quai avec dextérité et parcours la ville des yeux.
Il se tourne vers Roza et lui tend la main avec un sourire amusé.
« Gente Damoizelle, nous vous suivons »
Hector a cru comprendre qu'elle connaissait la ville.

Roza rougit légèrement en prenant la main d'Hector. Un pied sur le quai, un dans le bateau, elle s'arrête :

« Donne-moi un moment ici, Hector. »

La brise marine dans ses cheveux, le soleil sur son visage, les yeux fermés, elle respire profondément.

« C'est incroyable comme les odeurs peuvent ramener des souvenirs. Ici, où le musc de la ville rencontre le parfum de la mousse marine, on se sent à nouveau jeune, comme si tout était possible. »

Elle ouvre les yeux. « Qui d'autre a faim ? Je connais un bistrot hors pair à proximité. »

Anselme s'était préparé au départ en rendant visite à sa mule dans les écuries de la Compagnie Noire.
Il avait donné assez de menuaille au palefrenier pour couvrir les frais durant son absence...

Chargé de sa claie, pour transporter son nécessaire de voyage et de soins, le crâne rasé de près, il s'appuya sur son tetsubo pour prendre pied sur le quai.
Il maugrèa.
« Bon, de retour sir cette maudite île... En espérant que cela se passe mieux que la dernière fois.
Je vous suis, allons voir cette gargotte. »

Brand suivit le groupe sans piper mot. Il n'avait jamais vraiment aimé prendre la mer, et était bien plus habitué aux nuit à la belle étoile dans les forêts ou à flanc de montagne. Aussi il lâcha un souffle de satisfaction lorsqu'il bondit de l'embarcation pour arriver sur la terre ferme de l'île du plateau.

Après un regard jeté à la ronde, il pensa : décidément cet endroit ne me dit rien qui vaille... Déjà que je n'aime pas bien les centres urbains, si en plus on est enfermé dedans par la mer.... Il se renfrogna et suivit le groupe.

A la question de Roza, il répondit : « je ne connait pas cet endroit, je te suis. » Puis il s'assura que son épée était à portée de main et emboîta le pas de ses compagnons.

La zone portuaire du Sud est la principale de l'île et les quartiers du Sud sont principalement ceux des docks, des marins. C'est le quartier le plus animé de l'île mais aussi le plus dangereux, les vols et autres disparations d'objets ou de personnes y sont nombreux. Il y a des zones à éviter de toutes évidences, et Roza les connaît bien.
Elle vous emmène ainsi à l'auberge de la "Chope du Sud" qui a la particularité de se trouver à un étage de bâtiment, du moins l'entrée pour la clientèle se fait par un escalier ajouré en bois débouchant sur une grande plateforme/terrasse. A l'entrée, un homme aussi costaud que Brand sert de vigile.
« Hey Roza, ç'fait un bail, t'as de nouveaux amis, ah...c'est l'quel ton nouveau p'tit copain ahahah » dit-il en vous laissant entrer sans attendre aucune réponse.

A l'intérieur, les plafonds sont hauts. Plusieurs chandeliers imposants sont suspendus aux poutres et éclairent autant qu'ils chauffent une grande salle commune où se mêlent fumée, rires et chansons. Trois serveuses passent régulièrement entre les tables pour servir repas et boissons alcoolisées. En face de l'entrée, après avoir franchi plusieurs tables, se trouve le bar où un grand gaillard au ventre bedonnant et à la barbe fournie du nom de Raspac nettoie quelques verres avec un chiffon.

Plusieurs tables pouvant vous accueillir sont encore disponibles.
Une fois assis, une jeune serveuse à la chevelure abondante légèrement frisée attachée ensemble vers la pointe s'approche alors. Elle s'essuie les mains sur son tablier.
« Je suis Mina, qu'est-ce que je vous sers m'ssieurs dames » dit-elle en jetant un regard neutre vers chacun d'entre vous.